Alain CANET - Le Poulet de Chair et l'Oeuf Agroforestier : Arbres et Territoire - 3/7

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Vidéos - Ver de Terre production (19 janv. 2018) - Alain Canet - Durée : 13 minutes
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3/7 - Alain CANET - Le Poulet de Chair et l'Oeuf Agroforestier : Arbres et Territoire


Troisième volet d'une formation en sept parties sur le thème du poulet de chair et de l'oeuf agroforestier. Formation présentée par Alain CANET, directeur d'Arbres et Paysages 32, président de l'AFAF (Association Française d'Agroforesterie).

Réalisée en partenariat avec Gaia Consulting/Caroline HEBERT.

Annexes

Transcriptions

donc arbres et territoires je change un

peu d'angle mais je continue je continue
ici avec un travail important qui a été
fait sur le département avec le conseil
départemental en l'occurrence puisque le
conseil départemental à un patrimoine
routier important
vous n'êtes pas sans savoir les jeunes
ne savent même pas mais les moins jeunes
que les dde ça n'existe plus les

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directions départementales de

l'équipement ça n'existe plus toutes les
compétences ont été transférées dans les
départements ici vous avez une aile en
cours de constitution qui a trois ans
qu'à deux ans de ronces 11 berceau du
chêne et puis au premier plan b le chêne
il est là au second le prunellier
maintien du talus protection derrière il
pourrait y avoir un poulailler
derrière il pourrait y avoir vos goûts
vos poules pondeuses pour vous poulets
de chair en l'occurrence il ya un champ
donc voilà la régénération naturelle
assistée gratuite
on entretient en ont l'air et on
entretient en bas pardon et en os en
haut je suis agriculteur je taille
correctement mais je valorise le produit
là les très jeunes en bas je suis
gestionnaire de la route donc ça veut
dire aussi qu en agroforesterie que ce
soit avec les techniciens de rivière de
chemins et de route il faut du dialogue
parce qu'on est toujours à une interface
on est d'autant plus à une interface
qu'on peut être ici jusqu'à la hauteur
ici du le fossé en principe il
appartient au domaine public et le haut
du champ il appartient au privé donc
cette interface là cette interface ou va
pousser là il faut vraiment qu'on puisse
dialoguer et coopérer parce que c'est
des milliers et des milliers de
kilomètres qu'il faut gérer et qui va
falloir laisser pousser cette image de
façon on le voit on le voit malgré tout
cette image elle dit quoi
elle dit qu'il faut dans nos métiers il
faut garder prudence elle dit ici aux
deux côtes au sol nu travail du sol toi
même chose aux deux côtes aux eaux usées
lessivé roche mère
calcaire donc parce qu'en l'agriculture
on entend souvent là n'est pas bonne
j'avais déjà entendu ça à cette année
elle n'est pas bonne ce que je veux vous
montrez moi c'est que l'année elle est
peut-être pas bonne mais ici bizarrement
puisqu'il ya une accumulation de terre
dû à l'érosion ici l'année est bonne
puisque toutes les plantes ont poussé
toutes les plantes sont levés et en haut
du coteau sur tout le champ il ya plus
de la moitié des plantes qui n'ont pas
levé ni poussé donc ce n'est pas l'année
qui est pas bonne c'est l'état du sol
après chaque année il ya des incidents
climatiques
chaque année il pleut tron il pleut pas
assez quand on est paysan il peut jamais
assez ou toujours trop mais là on rentre
compte tenu des chocs climatiques que
nous avons rentrer dans une nouvelle ère
on rentre dans une ère où à moindre choc
on a un problème il faut faire attention
à ça parce qu'ici il poussera plus rien
si on a intervient pas avec des plantes
réparatrice avec des couverts avec une
régulation de beaucoup de choses il
poussera plus jamais rien ou si peu que
ça vaudra pas le coup nitze euménides
récolté donc les années seront de plus
en plus mauvaise et souvent récupère des
terres qui sont dans cet état là les
l'illustration elle est ici
toujours pareil affleurements calcaire
alors on va pas se préoccuper du premier
plan ni du second il ya un lac
bon pourquoi pas on va se préoccuper de
la parcelle ici au mois d'août dans le
département du gers mais ça pourrait
être ailleurs on va se préoccuper de ça
parce qu'ici nous avons une est un
bosquet d'arbres
un hectare à peu près à vue d'oeil et
puis 3 4 hectares de sols nus cultivées
en août ça veut dire qu'on était en
céréales on a passé un outil qui en
règle générale s'appelle un déchaumeur
on a des chaumes et on a enlevé le
chaume en attendant un semis pourquoi
pas de colza début septembre
fin août début septembre sauf qu'avant
le semis ici moi j'arrive je fais la
photo je regarde ssii ou là et je vais
dans ce champ et on ira cet après midi
dans un champ à peu près équivalent et
je suis un peu triste de voir que ce sol
il est
s'il est pas mort il n'est pas en bon
état qui a ça grouille pas de vie je
fais des prélèvements avec ma mèche
je ne trouve pas de vers de terre
étonnant je trouve pas une goutte d'eau
et je me dis waouh
il va falloir je sème il va falloir je
sème mais dans des conditions difficiles
on y revient et puis comme comme je me
dis bon peut-être qu'il ya des
champignons même s'il n'a pas plu mais
je vais quand même aller voir et je
rentre dans le bois et qu'est ce que je
trouve dans le bois comment voilà alors
qu'est ce donc
donc du coup allons-y je trouve de tout
c'est à dire de l'eau des vers de terre
la fraîcheur les champignons
de la matière organique des animaux
waouh
donc on est le même jour à 50 mètres
d'intervalle
il n'a pas plu encore que là s'il pleut
un gros orage je suis sûr que tout
s'emballe l'eau ne rentre pas dans le
sol donc ici j'ai fait une culture de
blé qui fait 70 cm de haut dans une dans
l'hiver période où il pleut donc j'ai
fait j'ai pas beaucoup utilisé mon sol
j'ai fait juste une culture du blé pour
par l'user si bien compris le sol il
faut pas user il faut pas l'exploiter
donc j'ai fait qu'une petite culture de
blé elle reste du temps je laisser se
reposer
j'ai laissé nu parce qu'il faut le
laisser se reposer le sol faut le
laisser nu faut qu'il se repose c'est
important sauf que j'ai tellement se
laisser se reposer que s'il pleut tout
va des tout va des vallées et que je
suis pas capable de trouver ni de la
matière ganic nie de la vie donc je me
dis qu'il ya un souci je rentre dans mon
bon je retourne dans mon bois et là je
vois un peu plus de 150 chaînes
pubescents tous avec un diamètre de 40
cm tous évapotranspiration jour qui
passe plus de 100 litres d'eau alors ici
j'ai pas d'eau est ici au mois d'août il
évapotranspiration chaque jour qui passe
plus de 100 litres
il n'y a pas un souci là on me dit que
si je mets trop de plantes ça va me
consommer de l'eau ici je produis 15
tonnes de matière sèche par hectare et
par an je consomme une quantité d'eau
invraisemblable et il y en a toujours
il n'y a pas un seul chaîne qui est des
feuilles qui jaunissent j'ai pas un seul
chaîne qui manque d'eau trouvez ça
normal que dans un cas je fais pas grand
chose je préserve et de l'autre côté je
fais le maximum et j'ai toujours plus
j'ai plus d'eau plus de biomasse plus de
biodiversité plus d'animaux plus de vie
plus de champignons plus de vers de
terre
et à partir d'aujourd'hui en
agroforesterie on essaie de copier ça ça
on essaie de le copier
on n'est pas en train de m oui on n'est
pas en train de mettre du blé dans la
forêt mais on est en train de se dire
que cette quantité là d'éléments qui ont
circulé qu'on a essayé de voir sur un
mètre carré de l'optimiser je vais par
quelques arbres par quelques plantes
grande et s'est trouvé des moyens
d'ajustement pour arriver à ça parce que
sinon dans mon agriculture je vais avoir
un certain nombre de soucis donc la
question du productivisme en agriculture
c'est peut-être un problème la question
la productivité c'est une solution
je dois avoir une productivité
importante et intéressante je prélève le
poulet je prélève l'oeuf
je prélève le grain et je laisse de la
matière je suis un peu insistants
excusez moi mais ça s'appelle une
formation a donc il faut il faut se
répéter vous voyez bien que d'une petite
chose et d'une grosse chose c'est la
petite qui perd et qui perd à chaque
fois parce que là dans ce cas là je
prends un exemple un peu mais partout
partout partout dans le monde partout
partout en europe et partout partout en
france des sols nus avec un peu de
relief
même quand y en a pas beaucoup
aujourd'hui l'eau ne rentre plus parce
que la matière organique qui faisait
réponse n'est plus là sauf j'insiste
dans 5% des cas
pour pourra gradé pour aggraver ce
morceau de terre blanche
il va falloir 50 ans pour reprendre
l'ensemble de la parcelle en cinq six
ans on arrive à remettre à remettre en
place une vie une activité à peu près
nécessaire et suffisante c'est celle
avantages de la nature des sols et et
des plantes c'est qu'on arrive quand
même à reconstruire mais il faut s'y
tenir et que et qu'un coup de charrue
dedans tous les ans ça remet tout à zéro
mais c'est bien le problème et c'est
bien le problème dans l'agriculture bio
évidemment si c'est là où il faut il
faut continuer à ajuster les curseurs et
à coopérer pour trouver les solutions
qui vont bien
régénération naturelle gestion
l'existant c'est moche les arbres sont
en train de mourir mais ça reste une
haie
ça reste une haie qui est bourré de
lierre qui est bourré de jeunes plants
qui va se régénérer donc des comme ça
elle pourrait encore passer sous le bus
alors que elles sont bourrés de vie il
faut faire attention à l'appréciation
oui à les arbres morts
ça ce sont allés c'est une photo qui est
un peu en scène la période importante de
la de la graphiose quand les hommes ont
vraiment tous été touchés de vue il ya
des frênes
alors même si le frêne par endroits des
problèmes depuis il ya des chaînes
depuis des érables c'est pas de gaîté de
coeur un qu'on a vu les ormes
disparaître puisqu'il était omniprésent
il n'empêche qu'ils ont été remplacés
mais le encore faut-il ces formations
laisser ces formations et laisser ces
espaces pour que ça puisse se régénérer
naturellement voit les espaces sur
lesquels on peut beaucoup travaillé les
bandes enherbées les fossés qui sont
réglementés aujourd'hui en agriculture 2
x 5 m 2 x 5 m c'est énorme puisque c'est
des millions d'hectares qui sont j'ai
pas la tête
le chiffre en tête mais c'est des
millions d'hectares qui sont concernés
sur lequel vous avez ici au fond un
peuplier
vous avez ici au premier plan un sol et
puis le reste du temps il ya rien notre
métier d'agro forestier c'est bien de
laisser pousser sans empiéter mais quand
on a deux fois cinq mètres sans empiéter
sur la culture ou sur l'élevage les
ces poussées gérer et récupérer une fois
de plus cette biomasse on peut coopérer
moi je suis marré chez mon voisin et
céréaliers il a trois kilomètres de
bandes enherbées y laisse pousser
j'ai une machine qui taille qui récupère
et je fais du brf pour le maraîchage
donc de rien ou pas grand chose un sol
et un peuplier je peux avoir
rien que sur cette partie visible de la
bande enherbée c'est à dire sur 150 m je
peux avoir des milliers de végétaux et
des centaines d'arbres qui protège qui
tiennent le talus qui abritait des
auxiliaires et qui me produise de la
biomasse et l'entrée en matière c'est
bien je vais avoir plus de biodiversité
et plus de biomasse et les deux ne sont
évidemment pas incompatibles

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