Adventices en semis direct ou système en transition, Stéphane Cordeau (INRAE)

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Vidéos - Ver de Terre Production (2024-09-25) - Stéphane Cordeau - Durée : 58 minutes

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Stéphane Cordeau, chercheur agronome système à INRAE Bourgogne-Franche-Comté, nous explique ce que change la mise en œuvre de pratiques de conservation des sols sur la flore adventice. Il suit un réseau de parcelles d’agriculteurs en agriculture de conservation des sols.

La transition vers l’agriculture de conservation des sols favorise la réduction du travail du sol et l’introduction de couverts végétaux pour une gestion durable des adventices.

Cette conférence a eu lieu lors du 24e festival du Non Labour et du Semis Direct (NLSD), à Pontivy (Morbihan) en septembre 2024.

Chapitrage

  • 00:00 Zapping d‘introduction
  • 09:58 Diversité taxonomique, biologique et fonctionnelle de la flore adventice
  • 26:49 Quelle évaluation technico-économique des systèmes en ACS ? Suivi du réseau Dephy ferme
  • 31:53 Qu’est-ce que la gestion agroécologique de la flore adventice ?
  • 41:17 Opportunités et menaces sur la gestion des adventices en ACS : résistances au glyphosate

Highlights

  • 🌱 Transition vers l’agriculture de conservation des sols (ACS) favorise la durabilité.
  • 🌾 Réduction du travail du sol et introduction de couverts végétaux.
  • 📈 Diversité des espèces adventistes augmente en ACS.
  • 💰 Bénéfices économiques et environnementaux à long terme.
  • 🔍 Surveillance constante nécessaire pour gérer les adventices.
  • 🌍 Pratiques agricoles ACS respectent les principes de l’agroécologie.
  • ⏳ Réduction du temps de travail et des charges de mécanisation.

Key Insights

  • 🌿 La réduction du travail du sol en ACS permet d’améliorer la structure du sol, favorisant la biodiversité et la santé des cultures.
  • 📊 L’augmentation de la diversité des cultures en ACS contribue à la résilience face aux maladies et aux ravageurs, limitant ainsi la dépendance aux pesticides.
  • 🔄 Les couverts végétaux jouent un rôle crucial dans la gestion des adventices, réduisant leur taille et favorisant un équilibre écosystémique.
  • 💼 L’ACS peut réduire les coûts liés à la mécanisation et à l’énergie, tout en maintenant la rentabilité des exploitations agricoles.
  • 🌍 L’évaluation multicritères des systèmes en ACS permet d’identifier les meilleures pratiques et d’optimiser les résultats agronomiques.
  • ⚖️ Les niveaux d’utilisation des pesticides restent similaires entre les systèmes TCS et ACS, suggérant une efficacité comparable dans la gestion des cultures.
  • 📈 La diversification des cultures et des couverts végétaux est essentielle pour une transition vers des pratiques agricoles plus durables et résilientes.


Transcriptions

le bénéfice des couverts se fait de plus en plus sentir à partir du moment où vous réduisez le travail du sol vous pouvez mettre des couverts dans des systèmes où vous travaillez beaucoup le sol mais globalement l'effet sur la flore advantiste ça va être le travail du sol et pas les couverts en eux-même on voit augmenter à vitesse grand V les résistances sur les graminés en France la résistance au glyphosate sur rgas était connu en viticulture elle est aujourd'hui détectée et validée dans les grandes cultures elle est assez présente dans les parcelles en ACS et ça c'est une


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première française européenne et mondiale ça nexiste pas ailleurs dans le monde on a détecté des populations de vulpins résistant au glyphosate il y a plein de démonstrations que la diversité sert à faire de la productivité mais dans le temps court de couvert et notamment de couvert très court la complémentarité entre les espèces elle a du mal à se faire l'occupation de l'espace et sans parler plus on augmente la diversité des espèces plus il faut réfléchir la densité de chacune des espèces dans le M euh merci beaucoup aux organisateurs de de m'avoir invité ici euh je vais rapidement me présenter mais juste pour vous dire que moi il y a deux endroits globalement je me sens bien c'est soit dans les parcelles agricoles soit à discuter avec des agriculteurs donc à priori je suis dans un des deux endroits je me sens le le mieux dans ce que je fais euh effectivement je je fais toute ma carrière euh sur la gestion des adventistes dans différents contextes en fait je suis je suis Petitfils d'agriculteur du Sud des de sèves euh et je vois qu'il y avait des étudiants là tout à l'heure qui sont peut-être partis sur le terrain mais j'ai fait toute ma scolarité en lcé ricle je suis un pur produit du de l'agriculture et des lycées agricoes donc je suis content aussi d'être dans un lycée agricole j'ai été enseignant chercheur à l'école supéri d' agriculture danger en agronomie et après j'ai décidé de vers une carrière de de pure recherche pour avoir beaucoup plus de temps pour aller dans les champs expérimenter faire des des essais donc je travaille à l'inraay de Dijon dans l' agroécologie c'est la deuxième plus grosse unité de l'INRA qui rassemble beaucoup de scientifiques mais c'est le la seule unité dont le l'objet d'étude et la la flore adventiste si tous les spécialistes de la flore adventiste àinra sont sont plutôt àinra et Dijon même si s'il y en a dans d'autres unités qui travaillent quand même là-dessus et il se trouve effectivement que j'ai la particularité d'habiter au sud de Rennes quasiment collé à Rennes et donc du coup je je voyage quand même pas mal pour voir différents systèmes et je suis pas mal de parcelles un peu partout en France dans divers projets dont les parcelles de Patrice localenec dans le cadre d'un projet en lien avec la diversité microbienne des sols voilà du coup j'ai effectivement mais vis-à-vis de ce que j'ai entendu avant je pense que ça vaudrait le coup un jour qu'on rediscute notamment de ce qu'on fait sur la plateforme Kassis là c'est un dispositif expérimental sur le site de l'INRA Dijon la ferme expérimentale de l'INRA Dijon c'est 130 hectares qu'on a transform ENF qu'on a basculé en 2018 après 5 an de coconstruction avec des agriculteurs et des conseillers pour expérimenter des systèmes agro écologique dont la moitié de la surface implémente les les les principes de l'agriculture conservation des sols euh et donc qui font face à beaucoup beaucoup de de problématiqu qu'on a entendu parler là alors bien entendu dans notre contexte bourguignon et dans nos sols argiles au calcaire mais du coup qui qui apporte beaucoup de d'enseignement alors du coup de quoi on va discuter là là ce matin sachant qu'après enfin j'ai prévu un support j'avancerai peut-être plus vite sur un certain nombre de points puisque l'objectif c'est qu'on garde du temps pour pouvoir échanger après discuter que déjà la fl adventiste ça semble à quelque chose qui nous embête comme ça mais en fait c'est une diversité de choses qui nous embête en fait c'est une très très grande diversité taxonomique biologique et du coup toutes les espèces ne réagissent pas de la même manière aux pratiques que vous mettez en œuvre que le passage à la CS ça change la flore ça change les pratiques euh et que du coup ça ça amène à se requestionner sur la performance de nos systèmes vous avez posé des questions tout à l'heure sur les rendements sur les marges et sur la rentabilité de ces systèmes euh et je vous parlerai de comment on peut améliorer ce qu'on appelle la gestion agroécologique de la flore c'est-à-dire comment on peut mobiliser les leviers agroécologiques pour gérer la flore et et la CS et vraiment un candidat très très fort à à la mobilisation de ces leviers là vous en avez parlé de la Luserne des couverts de la compétition on parlera si vous voulez d'allélopathie et cetera et puis je finirai juste parce que c'est une énorme problématique qui monte des opportunités des menaces qui pèse sur la gestion de la flore Adventis en en ACS c'est une très une formidable opportunité pour gérer la flore la CS mais ça ça peut aussi poser un certain nombre de soucis et il y a un certain nombre de problèmes qui qui montent et des adventistes que vous entendez tout le temps parler ou que vous avez dans vos parcelles et qui commence à poser énormément de problèmes alors si vous devez nous quitter maintenant mais j'espère pas juste quelques messages vous l'avez entendu avant mais c'est hyper important de mobiliser la couverture végétale dans ces systèmes là c'est un des leviers très très forts de la gestion de la flore adventiste dans ces systèmes et qui s'exprime d'autant plus que on limite vraiment l'utilisation du travail du sol donc vous avez entendu parler que dans la transition des deux agriculteurs qui sont passés avant il y a cette idée de courvrir les sols de diversifier les cultures puis après de diminuer l'intensité de travail du sol et de voouir s'en passer et la mobilisation de cette couverture végétale soit cultivé PL de compagne ou couvert d'interculture ou variété couvrante ou mélange de variétés ou culture associé tous ces leviers là sont de plus enfin comment commence à s'exprimer de plus en plus en terme de compétition quand on va tendre à à réduire le travail du sol l'autre truc c'est que l'agriculture de conservation du sol c'est un énorme changement pour la flore parce que vous êtes pas sans savoir que l'agriculture a travaillé le sol pendant 10000 ans d'agriculture et que les adventistes qui vivent dans vos parcelles se sont habitués à ça ont coévolué avec le fait qu'on a toujours gratté les sols et donc diminuer progressivement à à gratter le sol et changer à quel point on mobilise le stock le rôle du stock somencier c'est un énorme changement pour elle sauf que continue à faire ça en routine et tout le temps et ben elle s'y habitue elle contourne et donc du coup coup il y a ce principe de continuer à surprendre les adventistes dans vos Levi d'où les les schémas rotationnels que vous avez un peu entendu parler ce matin qui peuvent être changeants et qui sont pas forcément figés mais qui permettent d'alterner des grandes séquences de culture d'été avec des grandes séquences de cultur d'hiver ou des couverts végétaux pour continuer comme le dit l'expression anglaise de surprendre les adventistes qui pour your with guessing et puis le dernier point mais je pense que c'est je crois assez ancré dans les principes de base et dans beaucoup d'agricult euh c'est que moi je pense qu'on fait une erreur notamment pour la gestion de la flore adventiste à considérer l'agriculture de conservation comme quelque chose qui est défini par des moyens c'estàdire si vous dites l'agriculture tu es en agriculture de conservation si tu fais ça ça et ça du coup on va dans le mur indépendamment du fait qu'il y a encore de la liberté quand on dit faut pas travailler le sol faut diversifier les couverts et puis il faut faire de la rotation moi je pense que et vous l'avez vous le dites tout le temps et les agriculteurs l'on dit là tout à l'heure l'agriculture de conservation doit se définir comme une une agriculture qui a des objectifs et pour les atteindre il y a une très grande diversité de moyens et pour y arriver ça ce sera très très utile pour gérer la flore atlanti parce que c'est pas la peine d'aller dans le mur en se disant je vais rester dans la boîte de ce qu'on appelle l'agriculture de conservation des sols et jamais en sortir si c'est pour qu'économiquement à un moment donné ça ça ça tamponne et on a vu des systèmes et on en a discuté plusieurs fois avec Frédéric des systèmes où les les résistances par exemple augmentent énormément et à un moment donné il faut faut réouvrir la boîte des leviers à mettre en œuvre dans les systèmes et il faut être ce que vous appelez être très pragmatique et le dernier point si vous devez nous quitter à la à l'entrée là je crois qu'il y a une collègue de de des éditions qu sont les éditions de linra on a récemment synthétisé énormément de connaissanceces sur l'agriculture de conservation des sols sur sur pas mal de de de sujets on a été beaucoup de contributeurs dont certains sont dans cette salle avec Frédéric on a on a écrit un certain nombre de chapitres notamment sur le rôle du machinistme dans le développement de l'agriculture de conservation des sols euh ce bouquin est préfacé par Stéphane lefolle et Frédéric Denes qui est qui est un journaliste et et voilà du coup je vous recommande de de le regarder de le lire j'en fais pas la promation parce que je vais toucher l'argent dessus je touche zéro sur je suis coordinateur du bouquin mais en tout cas je pense qu'on a fait un énorme boulot en 4 ans de de synthèse des connaissance et qui vient et ce bouquin vient juste de sortir voilà donc il y a 420 pages il y a quand même pas mal de d'infos et on a essayé de faire un truc sympa à la fin de ce bouquin pardon c'est qu'on a essayé de répondre à des questions qu'on entend tout le temps parler quand on discute avec des agriculteurs donc ce qu'on a appelé la séquence vrai faux ou pas si simple on a posé des questions à des spécialistes et on a sondé des personnes au large pour savoir qu'est-ce qu'il pensait de cette question et par exemple est-ce qu'un travail du sol ponctuel est délétaire pour la vie du sol est-ce qu'il est impossible de faire de la CS en glyphosate est-ce que la CS en agriculture biologique c'est possible est-ce que les pesticides se dégradent mieux dans les sols en ACS et toutes ces questionsl ont été répondu sous format très très court cours par des personnes qui sont vraiment spécialistes de la question et dans bon nombre des cas qui répondent que c'est pas si simple que ça c'est pas si franc de répondre à cette question voilà du coup je vous encourage à à regarder un peu ces ces travaux alors la flore adventiste effectivement c'est une très très grande diversité il faut savoir que en France il y a globalement à peu près 7000 espèces dans la flore des végétaux il y a à peu près 1200 espèces dans la flore des champs cultivé donc qu'on qu'on retrouve dans les parcelles cultivées dont à peu près 200 250 qui sont très commun très fréquente et sont celles que vous parlez très souvent quand vous parlez de de gestion des adventistes et que parmi ces espèces là on a une grosse chance quand même c'est que 80 % de ces espèces sont annuelles alors c'est quoi la chance derrière ça alors quand on dit on a de la chance ces annuels ça peut être des réras des vulpains des espèces qui nous embêtent énormément mais le gros intérêt c'est qu'elles sont censées produire des graines pour pouvoir se maintenir c'estàdire que si on arrive à limiter leur production de graines par l'ensemble des leviers qu'on a on peut tenter de réduire leur dynamique et de réduire leur stock les autres sont soit des pluré annuels soit des vivaces les vivaces n'ont jamais besoin de passer par le stat grain pour pouvoir se se reproduire et se maintenir les pluraniels sont obligés à un moment donné de passer par ce stade graine pour pouvoir se reproduire euh et parmi les vivaces il y en a un certain nombre qui produisent beaucoup de graines comme par exemple les rumex sont des des espèces qui sont pérennes mais qui par contre peuvent être très très gênantes et se se multiplier et et et se se reproduire parce qu'elles produisentnor éormément de Grad donc une fois qu'on on arrive à visualiser les espèces qu'on a en face de nous on peut réfléchir au levier et pour un certain nombre d'espèces c'est pas si franc que ça par exemple les rgras on vous on vous entend tout le temps parler des rgras on sait pas trop face à quoi on est quand on parle d' rgraas aujourd'hui puisque les reggr c'est un espèce de complexe d'espèces qui s'est énormément hybridé et croisé et on a des des RRAS qui sont de plus en plus pérénisants c'est des RRAS qui sont pure annuels ce que vous appelez RR d'Italie et qui sont de plus en plus pérénisants qui reste vert et se maintiennent toute l'année parce qu'ils se sont croisés avec des régras pérennes et du coup en terme de gestion c'est pas du tout la même chose et puis je vous en parlerai à la fin on a de plus en plus de régras résistant et notamment au glyphosone deuxème truc et qui est important quand on parle de gestion des attentises et surtout de de gestion de ACS c'est le stock alors en fait le stock on sait jamais trop de quoi on parle mais nous on s'y intéresse beaucoup parce que le stock c'est souvent le quand on regarde le stock la image de des pratiques passées et c'est aussi le point de départ de la discussion qu'on pourrait avoir sur les pratiques futures et donc regardez le stock avant de changer de pratique ou avant de transitionner ou avant de se dire comment je vais changer mes pratiques c'est très très intéressant parce qu'on peut avoir une vue complètement exhaustive parce que dans les blés vous voyez la flur des blés dans les maïs vous voyez la fleur des maïs mais à intenté vous voyez jamais la flur de manière exhaustive et en plus la flur qu'on voit quand on va dans des champs c'est que 10 % du stock globalement 90 % est présent dans le stock 10 % lève et et en terme de quantité c'est assez énorme ce qu'on appelle une parcelle propre c'est moins de 1000 graines par mètre carré et ce qu'on appelle une parcelle sale c'est entre 20000 et 100000 graines par mètre carré donc déjà il peut y avoir la population de la France sur un hectare de de vos parcelles rien qu'en graine Adventi donc ça veut dire que c'est un potentiel de départ qui est très très important et si vous changez vos pratiques il y a besoin de connaître ce stock ce stock de départ l'autre truc et ça va probablement changer avec la transition à la CS c'est que ces graines là elles perdurent plus ou moins dans le sol mais leur persistance elle dépend en partie des conditions environnementales qui se sont produites au moment où les graines ont été produites par exemple quand il fait très très sec au moment où vous récoltez vos blé les graines qui rentrent dans le stock de Sem sont très très peu dormantes et donc du coup elles pe elles peuvent lever très très rapidement dans l'année suivante ou voir même dans l'interculture suivante alors que s'il y a des conditions plutôt humides elles sont très dormantes elles vont rentrer dans le sol et elles vont persister dans le soccier et ça à l'intérieur même d'une espèce et après quand on regarde l'ensemble des espèces il y a des espèces qui sont à des persistances beaucoup plus importantes que d'autres et c'est de ça qu'on a déterminé ce qu'on a appelé les taux annuels de décroissance les Thad avec des espèces euh plutôt graminés qui ont des taux annuels de décroissance fort donc du coup qui persistent peu dans le sol et puis des des espèces estivales qui ont des taux annuel de décroissance faible et donc du coup qui vont persister longtemps ça ça vaut quand on travaille le le sol et quand on labour à partir du moment où on réduit le trava du sol voir même où on s'en passe le taux annuel de décroissance on le connaît pas pourquoi on le connaît pas parce qu'en fait la majeure partie des graines sont maintenant dans l'horizon de surface sont dans l'horizon 03 cm 0,5 cm et toutes les graines d'adventi sont en capacité de germer à cette profondeur là les quelques graines d'adventi qui sont capables de germer plus profond c'est la FOL voine ou les grosses espèces mais la majeure partie des espèces advanties sont capables de germer dans l'horizon de surface ou alors se faire prédater par des organismes être choper des champignons et donc du coup avoir des fondes de semi et donc disparaître du stock semencier et donc on ne connaît plus la perte de viabilité des adventistes quand elles sont dans le l'horizon de surface donc le taux annuel de décroissance c'est la perte de viabilité et quand les graines sont dans l'horizon de surface tout le stock est dans l'horizon de surface et donc c'est un avantage et un inconvénient parce que quand vous la bourz vous mettez au fond mais quand vous la bourrez plus vous avez 10090 à 100 % du stock semencier qui est dans l'horizon en capacité de germer mais aussi en capacité de mourir à cause des champignons de se faire prédater et cetera et CEA donc la dynamique du stock semencier est complètement différente en smidir qu' travail du sol ça vaut aussi pour les périodes de germination qu'on connaît des adventistes vous êtes beaucoup à faire remonter le fait que Oh maintenant on a plus vraiment d'espèces estival où on voit des vulpins qui lèvent dans les maïs et cetera et cetera en fait c'est d'autant plus vrai dans des systèmes où on réduit le travail du sol parce qu'en fait les la connaissance que l'on a des périodes de levé des adventistes c'est pas tant la période intrinsèque de levere de l'espèce que la période à laquelle elle lève en réaction au travail du sol que vous mettez donc les espèces qui sont dites automnales sont des espèces qui lèvent à l'automne parce que vous semez des cultures d'automne et que très souvent vous avez travaillé le sol à l'automne et quand on regarde les dynamiques de lever des espèces en semiirect strict pure elles sont beaucoup plus floues et beaucoup plus étalé puisqu'il y a plus la stimulation du travail du sol pour les faire lever il y a toujours une rupture de la flore par exemple par le glyphosate qui peut arrêter les espèces et euh et vont lever que les espèces qui vont lever à cette période-là mais en fait on connaît mieux la dynamique vraiment intrinsèque de lever des adventistes en semid dir parce qu'elles ne sont plus stimulées par le le trait du sol donc cette connaissance là elle reste globalement vraie il y a des espèces parce qu'elles ont des euh des préférences écologiques à lever à l'automne ou à lever au l'été des des températures auquelles elle lève ça reste vrai mais la dynamique de levée est est beaucoup plus floue en semiir qu'elle ne l'est en en en travail du sol et c'est ce qui fait que du coup on a des croisements de Flore avec par exemple beaucoup plus de kenopod dans des blés beaucoup plus de vulpins dans des maïs ou soja et cetera et CETA bon ça j'en ai parlé c'est la dynamique de Lev l'autre truc qui est important parce qu'on a parlé un peu de fertilité là avant là de visualiser quand on va parler de semi-direct mais aussi quand on va parler de mobiliser des leviers qui vont concurrencer la flore Adventi c'est ce qu'on appelle la nitrophilie alors j'en parle souvent avec des agriculteurs je vais pas vous poser la question question je vais directement vous donner la réponse mais la nitrophilie c'est à la base un concept d'écologie euh qui dit que une espèce qui est nitrophile c'est une espèce qui pousse sur des milieux riches donc en fait c'est une caractérisation de l'espèce par l'habitat dans lequel elle pousse et donc les espèces qui sont nitrophiles euh ce qui se passe chez elles et c'est des collègues qui ont démontré ça à Dijon c'est que ce sont des espèces en fait qui ont une capacité à faire euh globalement beaucoup de biomasse aérienne de faire très très peu de Racine donc ça paraît hyper contreintuitif de se dire qu'une espèce qui pousse sur des milieux riches et qui adorent l'azote fait très très peu de racine mais avec ce très très peu de Racine elle a une capacité à préempter l'azote de manière très très importante à faire beaucoup de biomasse aérienne et en faisant ce beaucoup de biomasse aérienne à concurrencer leur voisine pour la lumière donc une nitrophile c'est une espèce qui adore l'azote mais qui est aussi une très très bonne compétitrice pour la lumière que si on lui met de l'azote puisqueune espèce qui est en gros non nitrophile donc les espèces qu'on appelle oligotrophes sont des espèces qui qui vont se comporter exactement de la même manière avec ou sans azote et des espèces nitrophiles quand elles vont avoir de l'azote elles vont réagir en terme de croissance mais quand elles ont pas d'azote elles vont continuer à pousser donc c'est faux de dire que j'ai telle espèce et donc mon sol il est comme ça puisqueen fait on peut très bien avoir cette espèce mais simplement elle est plus petite elle est plus chétive elle est moins grosse par contre si on lui met de l'azote elle va se développer énormément ça ça fait appel et on en parlera si vous voulez à tout ce qui se discute sur l'histoire des plantes bioindicatrices sur le fait que une plante et une espèce à un endroit donné expliquerait quelque chose en fait il faut plutôt voir est-ce que l'espèce elle progresse est-ce qu'elle est fréquente est-ce qu'on la voit depuis longtemps est-ce qu'elle est grosse et donc elle est vraiment là dans son habitat ou est-ce qu'elle est simplement présente pour un certain nombre de raisons parce qu'on l'a amené par la Moiss bat ou je ne sais quoi et d'ailleurs on a écrit un article dans la revue TCS sur les plantes bindicatrices et je vous invite à à y regarder et le dernier truc avant de partir sur les les pratiques c'est le potentiel grainiier qui est lié à la biomasse un des une des choses importantes avec la CS c'est de se dire qu'il va falloir tout faire certes pour éviter qu'il y a des adventistes qui lèv et cetera mais il y a un certain nombre de principes qui sont là non travail du sol réduction travail du sol qui le font mais aussi pour éviter que les plantes soient grosses puisque les adventistes plus elles sont grosses plus elles produisent des graines et donc toutes les pratiques qui consistent à augmenter la compétition à l'échelle des systèmes j'en ai parlé tout à l'heure les cultures associées les les les plans de compagne le semiouscouvert et cetera les couverts d'interculture et qui vont faire que s'il y a des adventistes elles sont petites les adventistes qui sont petites du coup elles produisent moins de grain et ça vaut aussi sur la gestion des couverts des couverts qui sont très compétitifs ils peuvent laisser passer des adventistes il étaent pas complètement la lumère c'est pas vrai mais par contre ils vont faire que les advantis sont plus petites et que si ell grainent du coup elle graine avec beaucoup moins de graines et donc du coup elle pose moins de problèmes dans le système alors du coup qu'est-ce que ça change de passer à la CS d'un point de vue de la de la flore on a fait ça avec plein de manières de faire soit des essais sur des plateformes sur le long terme on a fait beaucoup de suivis de Flore soit des suivis de réseau de parcell d'agriculteur en ACS je vais parler de ça aujourd'hui euh soit des simulations avec des modèles qui simule les la dynamique de la flore adventiste sur la base des connaissances que l'on a ou soit sur des ce qu'on appelle des essais analytiques on croise des pratiques je travaille le sol je le travaille pas je mets des couverts je mets pas le couvert et cetera et on a suivi la flore sur le long terme donc là je vais plutôt vous parler des des de ce qu'on connaît de la dynamique de la flore advanti euh dans des réseaux de parcell d'agricultur alors le premier truc hper important qu'on a vu c'est que tout le monde disait euh quand on va arrêter de travailler du sol les vivaces vont progresser en fait parmi la majeure partie des espèces que l'on rencontre dans les parcelles d'agriculteur là vous avez il y a on a fait un suivi dans CRE d'une thèse avec Bruno chevel où il y avait 50 blés qui avaient été suivis autour de Dijon euh et là vous avez un gradient d'âge des parcelles qui avaient transitionné à l'agriculture de conservation des sols depuis une ou deux années jusqu'à 13 ans et j'ai colorié en vert euh les espèces qui sont annuelles et ben en fait on retrouve des espèces annuelles et même assez fréquemment même dans des parcelles qui sont depuis très très longtemps en en semi-direct et ça reste une problématique importante de gestion en fait on a on a on a des des vivaces qui progressent et qui nous posent souc mais on a encore énormément d'annuels dans ces systèmes là et même si on se pousse à être complètement semi-direct et sans aucun travail du sol et ça il y a un certain nombre de raisons qui peuvent l'expliquer la première qui était à la base un peu questionné c'était de se dire mais si on travaille pas le sol on stimule pas les annuels et donc du coup elle rentre dans le stock et quand elle rentre dans le stock elle tombe à la surface du sol et à la surface du sol les adventistes elles ont pas coévolué avec une meilleure faculté germinative à germer en surface elles germent mieux quand elles sont en fou donc on a fait des expérimentations où on a comparé la germination d'adventi qu'on mettait à la surface ou alors qu'on en qu'on en fouissait à 0,5 cm c'est rien 0,5 cm et du coup on s'est rendu compte que les graines qui étaient en surface la germination des adventistes elle baissait de 25 % que quand on leur mettait un stress hydrique sur la tête donc quand il y avait des bacs avec de l'irrigation sans irrigation on baissait la germ de 19 % et quand on leur mettait un couvert ça éteignait pas la lumière mais ça modifiait la qualité de la lumière qui du coup stimulait moins la germination des adventistes ça baissait encore de 17 % et donc quand on cumulait ces facteurs là on baissait la germination des adventistes donc imaginez un couvert dans une condition d'été avec des graines d'adventiste qui sont posées en surface et les graines de couvert qui sont posées en terre du coup on peut réduire jusqu'à 50 à 60 % du stock seman des adventies sauf que il y a 50 % des espèces adventistes de la flor h de France qui sont photosensibles c'est-à-dire qu'elles ont besoin de lumière pour germer mais il y a 50 % des espèces qui ne sont pas photosensibles et donc d'être sous un couvert ou la lumière à baissée ça leur change strictement rien du tout à part le fait que effectivement elles sont posées en surface alors en fait elles sont posées en surface mais pas tant que ça euh Frédéric m'avait déjà envoyé des photos mais j'en ai pris une de de mes essais vous avez ici des germination de géranium dissqué sur la ligne de semi du colza et vous avez probablement toujours enfin vu ça champ la perturbation générée par le semoir et même un semoir à disque et même ceux qui perturbent le moins le sol est suffisante pour faire germer les adventistes et du coup il va y avoir une structuration un peu spatiale de cette Adventi où il y a beaucoup de levée sur la losmi et donc du coup en compétition directe avec la culture est très tôt dans le cycle donc on a beau dire qu'on perturbe très peu le sol parfois pour la flore adventiste les quelques perturbation que l'on met en œuvre sont suffisantes avoir de la flore et au passage dans des parcelles minirectes nous on voit beaucoup plus de Flor dans les passages de roues que en dehors des passages de roues ce qui est l'inverse dans des systèmes où on travaille pas du tout le seul parce que il y a ce petit contact terregraine qui est refait et et puis cette ouverture du milieu par les passages de roues qui fait qu'on voit de la FL et puis on a regardé les dynamiques de de pratique agricole dans des réseaux un peu plus larges en bourgonne franchecé de Flore est-ce qu'on a vu sur un gradient de de transition à la CS là de 0 à à plus de 20 ans parce qu'on entendait dire que la flor adventiste allait devenir un problème et qu'elle allait augmenter et cetera c'est que globalement sur ce gradient de de transition d'âge au semiirect on a à peu près la même diversité floristique on a à peu près les mêmes abondances c'est que les situations se dégradent pas forcément on n pas plus de Flore adventiste quand on est depuis longtemps en agriculture conservation des sols par contre on a beaucoup plus d'espèces on a une richesse spécifique un nombre d'espèces advanties dans les parcelles beaucoup beaucoup plus importante justement parce que on a enlevé un certain nombre de leviers notamment le travail du sol qui va remettre à zéro la flore oui le glypho il remet la flore à zéro mais après le milieu reste beaucoup plus diversifié en plus vientnent se rajouter les couverts les plans de compagne que l'on met qui peuvent devenir des des adventistes et donc on trouve beaucoup plus d'espèces par contre ce qu'on observe et ce qui est un peu problématique c'est que au cours du temps de la transition vers la flore l'ensemble des parcelles que l'on va voir elle se ressemble de plus en plus qu'on va voir quand on va voir des parcelles très jeunes elles sont encore très différenciées notamment parce qu'elles avaient un historique et un parcours très différent mais à fur à mesure du temps de la transition à la CS des parcelles qui ont 10 15 ans en ACS d'un point de vue de leur flore elle se ressemble énormément et ça ça revient à ce que je disais tout à l'heure c'est qu'en fait on a enlevé un certain nombre de levierers au début dans la transition on a on na pas mis toute la diversité des cultures qu'on pouvait dans le système parce que toutes n'était pas adapté à notre système et donc la flore s'est progressivement homogénéisé au point qu'elle devient complètement adaptée à nos pratiques et donc il faut continuer de les surprendre et continuer de de remettre des leviers différents dans nos systèmes pour éviter d'être tout le temps face à des graminés d'automne des régras parfois des vulpins dans dans certains systèmes voilà du coup je vais passer sur sur ce point-là et je vais aussi passer sur ce point d'après mais on pourra en discuter si vous voulez c'était qu'est-ce que ça change non pas d'un point de vue de la flore mais d'un point de vue de la gestion pourquoi je vais passer c'est parce que vous en aait eu deux très bons illustrations en plus très ancrées dans les situations de production d'ici euh et que nous les les réseaux qu'on qu'on suit qui nous permettent de dire qu'est-ce qui se passait avant la mise en place des de la CS qu'est-ce qui se passe pendant la mise en place et quelles sont les pratiques que l'on met en œuvre quand on est en routine par ce qu'on appelle en routine dans la CS voilà c'est quelque chose qu'on entend beaucoup parler sur le fait qu'il faut d'abord commencer à mettre des des couverts dans dans les systèmes de la de la diversité puis après à réduire le travail du sol et on a fait cette analyse des trajectoires d'agriculteurs on a sondé beaucoup d'agriculteurs dont on a analysé les trajectoires de pratique agricole entre la situation avant la situation précoce de transition juste après le travail le le passage à la CS et la situation au-delà de 5 ans 5 ans étant jugé par les agriculteurs qu'on avait sondé comme la phase à partir du moment où ils commencent un peu à bien visualiser leur système et un peu à le maîtriser même s'ils ont encore un certain nombre de soucis l'autre point que je voulais quand même amener c'était peut-être pour essayer de de chiffrer euh valider parce que je trouve qu'il y a encore beaucoup de on dit mais là il se trouve que nous on l'a fait avec des chiffres à l'appui un certain nombre de Bénéfic ou de de points de vigilance qu'on a sur la CS quand on parle d'évaluation multicritères économique usage de phyo temps de travail consommation de fu et cetera des systèmes en ACS alors c'est des choses si vous transitionnez à l'ACS et que vous y restez et que vous faites pas marche arrière que vous visualisez comptablement à un moment donné vous dites mon système marche il est rentable et donc j'y reste comme ceux qui transitionnent à la baie et qui font pas demi-tour c'est qui soit ils sont convaincus ou soit ils trouvent un intérêt notamment économique à ce système là et il est fait pour leur situation de production mais on a quand même tenté de chiffrer ces choses-là parce qu'on trouve pas énormément de choses dans la lérature quantifié et chiffré sur les la littérature scientifique hein je parle parce que dans la littérature grise on en lit très très souvent mais ça permet du coup de chiffrer un certain nombre de choses donc ce qu'on a fait on s'est basé sur le réseau défill en France où on a été parmi les 1300 systèmes qu'il y a en France de polyculture élevage sélectionner des systèmes que nous on considérait comme ACS parce qu'on a les pratiques agricoles et donc on est capable de savoir si des gars donc c'est des vraies pratiques d'agriculteur c'est des agriculteurs derrière s'il travaille le sol ou s'il travaille pas s diversifie la rotation et si mett des couverts et du coup on a choisi des agriculteurs qui étaient en ACS et on les a comparé à des agriculteurs dans la même situation de production qui était soit en TCS ou soit sur système avec la Bour est ce qu'on a défini comme la même situation de production c'était parce qu'ils étaient sur les mêmes types de sol qu'ils étaient à dans un rayon de 50 km et qui pouvaient avoir accès par exemple au même débouché qu'ils avaient de l'élevage si l'agriculteur ACS avait de l'élevage qu'ils avaient de l'irrigation si l'agriculteur ACS a d'irrigation il y a tout un tas de critères comme ça qui nous permettent de dire que tout le reste c'est un choix de trajectoire ou un choix d'agriculteur de stratégie par exemple ça nous arrive dans certaines régions de France dans cette étude là de comparer des agriculteurs la boureur avec de la betterave avec des agriculteurs en ACS dans la même situation de production qui ont pas de betterave donc ça a un impact économique sur leur sur leur stratégie mais du coup c'est un choix de leur part parce qu'ils sont à proximité potentielle de de la sucrerie et donc du coup on a avec ça validé le fait que bon déjà nos agriculteurs en SD ils cultivent plus de culture que les TCS dans leur rotation et plus que les labours et ils ont une fréquence de couverts végétaux beaucoup plus important et donc du coup il respecte les deux autres piliers de la CS là euh au-delà du non travail du sol que sont la diversité et des cultures et la présence des couvertes et l'autre chose qu'on a pu quantifier et valider et chiffrer et qui peuvent être assez utille dans un objectif par exemple déclarage de politique publique c'est de valider le fait que laacs oui baisse le temps de traction baisse les charges de mécanisation baisse la consommation en fuel baisse légèrement la productivité mais pas par les rendements tels que vous les entendez tout à l'heure si on compare la même culture il y a pas vraiment impact mais plus par la la la modification de la succession qui a été nécessaire pour mettre en place la CS et qui ne tient pas compte de plein de choses que vous avez entendu tout à l'heure que sont oui mais les couverts on peut les valoriser sous forme de biomasse par exemple pour de l'élevage et par contre avec une stabilisation de la rentabilité et c'est finalement le plus important il y a eu la question tout à l'heure en disant que c'était ça qui était le plus important et l'autre chose qui aussi intéresse et questionne beaucoup sur ces systèmes là on en a parlé tout à l'heure avec Valérie sur je veux transitionner à l'ACS mais on est dans le débat sur le glyphosate c'était les usages de phyo et du coup on démontre dans cette étudeel que globalement les systèmes en ACS ils utilisaient les mêmes quantités de phyo calculé par l'IT que le TCS ils en utilisaient légèrement plus que les systèmes labourés mais c'était pas le cas pour tous les pesticides en fongicid il y a aucune différence d'usage entre les systèmes dit laboureur TCS et ACS en insecticide pareil aucune différence significative et une légère augmentation de de l'usage deshbicide principalement dû à l'usage de glyphosate et ça ça tient pas compte du délai de transition qu'il y a des agriculteurs qui quand ils transitionnent ils ont des besoins en usage de phyo mais qui par la suite parce qu'ils ont mis en œuvre l'ensemble des piliers se résout et avec cette étude là on n'est pas capable d'étudier cette dynamique long terme voilà et c'est un peu normal parce que vous vous le savez mais c'est important de le dire largement c'est que quand on réduit globalement ement notre usage de pesticides je parle pas de de transitionner par exemple à à la BA mais quand on reste en système conventionnel et qu'on réduit progressivement notre usage de pesticides en général c'est les herbicides qui sont le plus difficile à réduire et donc du coup dans la proportion de l'i quand on le baisse la proportion de l'i herbicid reste globalement important parce que la gestion des Adventi c'est quelque chose qui se gère sur sur le long terme alors juste le le point que je voulais aborder avec vous et qui est pas mal au cœur de mes recherches en ACS c'est comment on va mobiliser les leviers de régulation biologique de la flore alors la régulation biologique de la flore c'est quoi je trouve que c'est quelque chose qui est très très adapté quand on parle d'ACS c'est tout l'inverse de ce qu'on voit sur la photo là c'est un peu tout l'inverse d'une stratégie interventionniste puisque la la gestion agroécologique c'est de mobiliser les leviers agroécologiques et les processus biologiques et les processus biologiques qui sont responsables euh de la gestion de la flore c'est soit la compétition soit l'allélopathie soit la prédation ou soit le parasitisme par des des champignons donc en terme de levier pour vous parler la compétition enfin vous voyez très bien on en a parlé plein de fois des couverts des semisouscouverts des cultures des cultures associé et cetera comment étouffer les adventistes comment les concurrencer euh l'allélopathie si vous voulez on y en reparlera j'ai pas de diapo là-dessus mais c'est un sujet hyper important et contrairement à ce que dit Jamie c'est ça euh le l'allélopathie c'est le sujet où euh l'important c'est pas trop de savoir comment ça marche parce que quand on sait comment ça marche euh on arrête de parler d'alléopathie globalement l'important c'est que ça marche quand on parle d'aléopathie et je pourrais vous expliquer pourquoi euh la prédation bah c'est favoriser les organismes on parlait tout à l'heure d'auxiliaire pour les Limas mais c'est pareil pour les adventistes de favoriser les organismes qui vont venir prédater les adventistes et le parasitisme ben c'est toute la vie microbienne qui peut être responsable de fond d'osmi et donc avoir une action sur la décroissance du stock et c'est en ce moment beaucoup travaillé sur la question par exemple des bioherbicides à base soit de champignons et ou de métabolite de de secondairire de ces champignons pour par exemple tenter de faire décroître des stocks semanciers ou au contraire faire du parasitisme sur des plantes adventies alors le levier que vous mobilisez le plus et qui est le plus étudié c'est la compétition c'est comment on peut mettre de la compétition dans les systèmes pour étouffer les adventistes et je vous renvoie là sur Youtube on a globalement pas fait pas mal de de de présentations dans divers séminaires sur les mécanismes comment le mobiliser dans les systèmes et leurs effets réels sur la flore advantiste euh de ces de de de la compétition enfin de de ce processus de compétition mais globalement ça passe par je mets descouverts je peux utiliser la fertilisation de manière raisonnée pour augmenter la compétition je vous ai dit tout à l'heure que par exemple si vous avez des couverts qui sont nitrophiles c'est des couverts qui vont profiter de la fertilité pour concurrencer les adventistes par par compétition donc si vous mettez des couverts qui sont tout ou des culture qui sont tout aussi nitrophiles que vos adventistes Laer la fertilisation permet de faire du rendement mais permet pas de concurrencer la flore adventiste un RRA un vulpin c'est aussi neutrophile qu'un blé par contre un colza une moutne c'est beaucoup plus nitrophile qu'un qu'un vulpin et donc toutes ces espèces que vous connaissez c'est des cpans on sa bien dire ce que ça veut dire sont des espèces qui quand elles sont en présence de fertilité elles réagissent en terme de croissance et donc du coup utiliser la fertilité peut être un levier de concurrence des espèces à partir du moment où les espèces qu'on s'ime sont plus nitrophiles que que nos espèces cultivées et c'est pour ça que moi quand des agriculteur me pose la question de comment gérer les adenties j'aime bien savoir qu'est-ce que sont ces AD et donc du coup il faut pouvoir les les identifier les nommer et à partir de là on peut mettre les caractéristiques biologiques qui sont derrière le truc qu'on parle souvent aussi avec les agriculteurs et on en a parlé tout à l'heure et on a vu des exemples c'est comment optimiser la régulation biologique avec des leviers qu'on a déjà dans nos systèmes par exemple les couverts on met des couverts mais comment on va faire pour optimiser la régulation biogique et tout à l'heure Valérie il il a donné un exemple il a dit je veux augmenter la densité je veux densifier mes couverts pour essayer de concurrencer beaucoup plus la flore ça c'est un des leviers qu'il faut qu'on utilise et j'ai travaillé alors notamment aux États-Unis mais on est en train d'essayer de le faire en France à la question de si je dois décaler ma date de semi de mon couvert de combien il faut que j'augmente la densité de semi de mon couvert pour une espèce donnée pour rester dans une même gamme de biomasse donc on est capable si on fait des essais où on croise la densité de semi avec la date de semi et qu'on prélève les biomasses découverts éventuellement la biomasse d'adventiste qu'il a dans le couvert pour connaître l'effet régulation de se dire si je dois décaler un peu ma date de semi jusqu'à temps jusqu'à quand c'est valable encore de semer cette espèce là est-ce qu'il faut pas que je change d'espèce ou est-ce qu'il faut pas que je sème de couver parce que c'est trop tard et si oui de combien il faut que j'augmente ma densité de semi pour rester dans le même niveau de biomasse espérée de mon couvert dans cette situation là ça cette étude là elle avait été faite sur la vest velue qui est une espèce qui est très utilisée parce qu'elle est très très concurrentielle et l'autre levier mais j'étais plutôt rassuré dans la dans les présentations que j'ai vu avant c'est de réfléchir le nombre d'espèces qu'on met dans les couvercles il y a énormément de littérature scientifique qui étudient la question de est-ce que c'est mieux de mélanger 10 espèces 15 espèces que d'avoir des couverts simples voire même des couverts monoespèces et quels sont les effets sur une diversité de d'effet la biomasse la quantité de carbone que ça restitue au sol la concurrence vis-à-vis des adventistes la quantité d'azote que ça ça capte et cetera et cetera il y a énormément de littérature mais au point que là récemment il y a un papier scientifique qui m'a é envoyé pour que je le regarde et que je je j'émette un avis c'est comme ça que ça se passe quand on écrit des papiers ils sont envoyés à des gens pour émettre un avis euh le papier il est plus du tout innovant la question elle est balayée ramassé énormément et on en a fait d'ailleurs un article scientifique mais aussi un article de vulgarisation et la réponse elle est relativement claire il y a aucun avantage à avoir des couverts ultra diversifiés pour la gestion de la Flora dentiste je parle le seul intérêt qu'il y a c'est d'avoir une espèce de stabilité de production de la biomasse à travers une très très grande diversité de parcelles et ou de situation donc c'est un peu l'assurance t risque mais en faisant ça il faut savoir qu'on a jamais la le meilleur couvert au même endroit enfin au bon endroit et dans les meilleures conditions pour réguler la flore advantiste des couverts deux TR qu espèces ça va encore au-delà vous avez des phénologies découvertes qui fait qu'il y a des espèces qui vont arriver à graine pendant que d'autres sont encore dessous donc ça occupe les différents étage mais dans le fond ça sert pas à faire plus de biomasse vous ferez jamais plus de biomasse avec un couvert simple composer des espèces les plus productrices en biomasse qu'avec un couvert diversifié qui va venir avoir des individus qui vont pomper de la ressources pour faire peu de biomasse donc pour une diversité de services stocker du carbone restituer de l'azote et cetera et cetera on peut penser lescouvert multiservice mais on peut aussi penser le multiservice à l'échelle de la séquence culturale vous avez vu tout à l'heure dans dans la présentation qui avait des couvert enfin moi du moins j'ai pris des notes il y avait des couverts spécifiques pour les les précédents et le et le suivant et donc on réfléchit descouverts simple de deux TR qu espèces réfléchi par rapport au précédents suivants et par rapport à l'objectif que je recherche de ma culture qui suit et pas de dire j'ai 20 parcelles dans des contextes très variés avec des sols qui sont comme ça et du coup je vais semer un mélange de plein de choses et puis en fonction des conditions lèvera bien ce qui lèvera dans il y a il y a une assurance tour risque à faire de la biomasse ça c'est sûr au moins une biomasse moyenne mais c'est rarement la meilleure situation pour concurrencer la Flora dentiste ouais ouais pas de souci euh l'autre point mais ça c'est quelque chose qui est évident pour vous mais on en parle très souvent c'est de réfléchir des antagonistes entre pratique à l'échelle à l'échelle système je vous l'ai dit en entrée le bénéfice découvert se fait de plus en plus sentir à partir du moment où vous réduisez le travail du sol vous pouvez mettre des couverts dans des systèmes où vous travaillez beaucoup le sol mais globalement l'effet sur la flore advantiste ça va être le travail du sol et pas les couverts en eux- mêmes donc vous pouvez mettre des couverts pour d'autres services mais pour ce qui est de la gestion de la le adventiste c'est plutôt euh les les couverts qui vont être bénéfiques quand on réduit le le travail du sol voilà et donc du coup la gestion de la flore Adventi en fait elle est très très enfin la gestion agroécologique de la flore Adventi elle est vraiment au cœur de la CS et la CS peut vraiment être un moteur pour une diversité de formes d'agriculture de de de ce côté-là parce que dans les piliers de la CS de base mais même si on les réfléchit avec la diversité des pratiques ils sont là en gros pour favoriser la régulation de la flore minimiser le travail du sol ça favorise la les les régulateurs de la flore les carabes et cetera les couverts ça favorise la compétition la diversité des des espèces cultivées ou des plans de compampagne ça favorise la régulation par contre la forcément elle peut être beaucoup plus agroécologique puisque considérer que la régulation agroécologique c'est mobiliser les processus biologiques et être assez peu interventionniste du coup on a encore des marges de manœuvre en continuant de rediversifier et en continuant de de penser les séquences culturales moi je trouve mais c'était pas trop le cas avant du coup c'était cool que que vous ayez eu ces exemples là que on réfléchit pas encore assez les séquences culturales et les rotations quand on parle d'ACS on est un peu trop contraint par notre situation de production par nos débouchés et cetera et donc du coup forcément ça restreint le champ de gestion de la flore adventiste parce que on diversifie pas énormément nos systèmes et je finis sur ces sur ces points là pour qu'on ait le temps de discuter sur les opportunités et menaces qui pointent euh le premier et on en parlait un peu en off juste avant là c'est que on voit augmenter à vitesse grandv les résistances sur les graminés en France la résistance au glyphosate sur RRA était connu en viticulture elle est aujourd'hui détectée et validée dans les grandes cultures et elle est assez présente dans les parcelles en ACS et et ça c'est une première française européenne est mondial ça n'existe pas ailleurs dans le monde on a détecté des populations de vulpins résistant au glyphosate euh l'année dernière euh et du coup la résistance elle apparaît par mutation génétique mais elle est sélectionnée par nos pratiques et donc c'est c'est les pratiques qui vont faire que la fréquence de de résistance va augmenter dans les populations et donc ça c'est une crainte qui pointe si progressivement les les graminées une à une chopent la résistance au glyphosate ça fait des leviers là on est sur des populations à 95 98 % de résistance à de trois fois la dose de glyphosate donc ça veut dire on est directement dans l'échec c'est pas le cas dans toutes les populations des fois il y a encore un petit peu d'efficacité mais du coup si on arrive là du coup il faut forcément repenser la diversité des des leviers qu'on Mobilis ça mais vous le visualisez tout le temps le s'adapter au changement climatique d'un point de vue de la flore ça veut simplement dire que il est probable qu'encore au cours des anné qui vont venir et peutêre probablement plus rapidement on soit face à des remontées d'espèces qu'on connaissait pas et qui sont de plus en plus adapté à nos situations et même en Bretagne avec des remontées d'espèces parfois invasives qui vont apparaître dans les parcelles et qui vont venir requestionner le choix de pratique et parfois même s'obliger à être un peu radical quelques années et vous vous avez quand même un gros avantage par exemple par rapport à d'autres système ou ou ou ou suivi c'est que je pense que c'est important d'intervenir vite et parfois même même localisé alors je veux pas vous dire d'aller prendre laabinette et d'aller enlever des adventistes mais quand elles sont localisées il y a un certain nombre d'adventistes qui sont encore gérables et quand elles sont complètement généralisé dans vos parcelles ça ça ça devient complètement ingérable et puis le dernier point je répète peut-être pour la 4è fois mais passer strictement à la CS de manière complète sans travail du sol en rotation et cetera c'est un énorme changement pour la flore adventiste vous allez voir des gros changements mais continuez à le faire sur le le long terme c'est une routine totale pour la flore adventiste et du coup vous allez être face à des espèces qui sont ultra concurrentielles et très difficiles à gérer parce qu'elles se sont complètement habitué à ces systèmes-là donc il faut pas hésiter à continuer à reeréfléchir comment je peux continuer à à les surprendre voilà je vous remercie de votre attention et je suis prêt pour reprendre des [Applaudissements] questions merci donc on va prendre 5 minutes pour euh les échanges euh merci pour la la dernière la conclusion la routine c'est mortel hein euh bonjour c'est plus une remarque que je vais me permettre de faire qu'une question mais d'abord merci pour la présentation je l'ai trouvé extrêmement intéressante et j'ai entendu plein de choses que j'avais pas encore entendu avant donc c'est toujours très enrichissant euh et notamment euh cette problématique que nous en tant qu'agriculteur euh on voit bien le fait de vouloir diversifier la rotation mais juste de pas pouvoir parce qu'on on n'a pas forcément les débouchés qui a un gros problème ma remarque elle va juste sur ce que vous avez dit sur les couverts végétaux alors j'entends que pour la gestion des adventistes c'est mieux sûrement d'avoir un couvert d'une espèce bien réussie avec une grosse biomasse qu'une diversité de couverts mais c'est plus par rapport à ce que vous avez dit de la d'avoir des couverts très diversifiés nous on fait des couverts très diversifiés de plus de qu ou C espèces vraiment plus mais on l'adapte quand même à au précédents et au et au suivant c'était juste ça la petite la petite remarque on essaie vraiment de pas faire un mélange pour toutes les parcell ce qui est parfois plus facile mais vraiment d'adapter à la parcelle et au et aux cultures avant après cé juste en fait c'est c'est c'est un point intéressant c'est qu'en fait ce qu'on voit c'est que quand des gens commencent ou parfois sont forcés à mettre des couverts forcément ils se questionnent ils réfléchissent il y a des listes d'espèces hyper diversifié il y a des espèces en plus qui sont sympas jolies différente de celle qu'on cultive enfin la la facell ou des choses comme ça et on a tendance à tout mélanger puis en plus il nous reste un bigback de ça et puis il nous reste un peu de ça du coup on met et cetera et en fait en faisant ça déjà on n'est pas complètement habitué à toutes les espèces à leur phénologie en plus moi je fais partie au CTPS du de la section qui qui évalue les variétés de plantes de service découverts et cetera et je sais dans certaines espèces la gamme de variabilité qu'il y a entre les variétés on parlait de rechercher des treèfles blancs très très nains mais dans les moutardes il y a énormément différence dans les facil il y en a quasiment pas mais du coup il y a des variétés en plus des espèces qui sont capables de grainer très vite ou au contraire d'être très long et cetera et donc quand on mélange beaucoup d'espèces sans trop savoir la variété et sans trop savoir comment elles vont se comporter en les mélangeant parce qu'on connaît rarement le le comportement des espèces quand on les mélange on connaît les sélectionneurs connaissent très bien le comport comportement des espèces quand elles sont en pure et toute seulle quand elles sont mélange ils les connaissent pas et donc du coup là on arrive à des trucs qui vont aller très vite à grenaison alors que enure c'est pas comme ça qu'elle se comporte et du coup on est face à des des difficultés qu'on avait pas imaginé à la base et en plus on arrive à couvrir le sol surtout dans des interculture très longue en écologie il y a plein de démonstrations c'est le cas des prairies diversifiées il y a plein de démonstrations que la diversité sert à faire de la productivité mais dans le temps court de de de couvert et notamment de couvert très court la complémentarité entre les espèces elle a du mal à se faire l'occupation de l'espace et sans parler plus on augmente la diversité des espèces plus il faut réfléchir la densité de chacune des espèces dans le mélange et on a tendance à dire on va prendre la densité ure on va la diviser par de éventuellement l'augmenter de 25 % ou de 15 % et puis mettre un peu plus parce que finalement ça va me faire que deux pieds de févol par mètre carré je vais en mettre un peu plus et cetera mais au final on n pas capable d'optimiser les mélanges par leur densité et les espèces dans notre situation de production et dans le le climat qu'on va expérimenter et vu que c'est très très dur en fait il faut pas forcément aller à l'extrême à dire je vais prendre une espèce c'est relativement risqué dans des conditions données mais mais si on est sur 3 qu espèces honnêtement dans une situation de production à travers les climats qu'on a on peut arriver dans une interculture donnée on peut arriver à optimiser la production de biomasse en bon ouais ok merci vas-y ça étant donné que c'est un l'indice de fréquence de passage ce qui veut rien dire pour moi dans la mesure où suivant si tu mets la dose préconisé on va dire un chiffre basique à un L ou si tu travail à moitié ou tiers c'est pas la même chose donc j'aimerais avoir votre avis sur alors bon merci pour cette question ça va me permettre de dire un truc que j'adore dire et notamment sur l'histoire du carbone c'est que moi je veux bien engager un débat avec vous et je ne l'engagerai que sur des choses où je me sens compétent et je pense que c'est plutôt une bonne posture sauf si vous êtes prêt à me démontrer le l'inverse et donc par exemple je pourrais pas parler avec vous de carbone et de méthanisation parce que je c'est pas mon domaine de compétenence alors je j'en discute avec des gens et donc j'ai quelques éléments et donc je peux en parler comme ça euh mais en fait j'ai j'ai zéro compétenence là-dessus et au passage je pense qu'il faut un peu se méfier des gens qui euh répondent à toutes les questions sur tous les sujets je me dit que ils sont pas forcément complètement experts de tout euh et donc du coup moi sur ce sujet-là très honnêtement j'ai j'ai j'ai pas de compétence et je visualise bien que par exemple quand on cherche à faire des des couverts pour réguler la flore adventiste ça peut poser des soucis à d'autres d'autres aspects la fixation d'azote la la fourniture de carbone au sol et cetera mais voilà du coup je très honnêtement j'ai j'ai j'ai pas de compétences là-dessus par contre je peux vous renvoyer vers des gens que je connais donc je pense que c'est les compétences et juste en feuilletant le bouquin là on pourra euh lister les noms des personnes et vous en avez entendu parler à la dernière journée TCS à vandome Lionel aleto àine raé à Toulouse typiquement c'est c'est quelqu'un qui est compétent sur cette thématique là et sur la partie IFT en fait c'est peut-être le nom qui est trompeur indice de fréquence de traitement mais un IFT c'est le nombre c'est en point c'est un c'est c'est ça pas d'unité c'est le nombre de de pleine dose misise sur la totalité de la surface d'une parcelle dire qu'un point d'IT c'est la pleine la dose recommandée on parle pas de pleine dose la dose recommandée de du du produit mis sur la totalité de la parcelle vous baissez la dose de moitié vous avez 05 points d'ft vous avez plus un point vous ne traitez que sur la ligne donc vous traitez que 20 % de de la surface mais à pleine dose et vous avez 02 d'If donc en fait l'i il tient compte de la dose de référence de la surface appliquée et donc si vous mettez trois produits à pleine dose vous avez ift3 si vous mettez trois produits à demi-dose vous avez FT 1 et demi et si vous traitez que certaines zones de la parcelle vous baissez l'IT la seule difficulté et c'est en partie pour ça qu'il est critiqué c'est que les doses de référen elles évoluent qu'il y a des produits pour la même matière active qui sont plus ou moins concentrés et donc nous il faut qu'on calcule des IFT à dose de référen similair c'est particulièrement le cas pour le glyphosate des produits à 720 des produits à 360 et cetera et cetera donc nous on calcule toujours des IFT à à à 360 et dernière difficulté il y a des IF qui varient à cause du fait qu'il y a des produits qui diffèrent dont la dose de référence diffère en fonction de la cible donc on calcule des IFT à la cible par exemple le le le vivace ou annuel c'est pas la les mêmes doses qui sont recommandées donc du coup nous on calcule les deux types d'IT en fonction des questions qu'on a globalement ça change pas énormément la donne mais ça permet de répondre directement aux agriculteurs par rapport à leur pratique merci dernière question ouais tu as parlé des résistances reg et enfin vulpin et autres euh est-ce que c'est vraiment euh ces résistances est-ce qu'elles sont lié au sol soit un déséquilibre ou soit un excès alors là je pense qu'il y a aucune étude sur ça mais ce qui est sûr c'est que la résistance elle est liée à une mutation génétique après elle est sélectionné par les pratiques et éventuellement par des facteurs de sol puisque les espèces se développent plus ou moins bien donc produisent plus ou moins de graines et donc de descendants mais le fait que la la mutation apparaisse dans la population c'est de la mutation génétique notre collègue la Christophe Deli qui fait ces travaux-l à l'inri Dijon il a été prélevé des population d'adventi de vulpins dans les herbiers un peu partout en Europe il a démontré qu'il y avait de la résistance à des herbicides avant même l'existence des herbicides sur le marché en France avant même que des agriculteurs en France utilisaient herbicides il y avait des populations de vulpin prélevé dans des chats en France euh qui était résistant à des herbicides donc c'est pas l'utilisation des herbicides qui fait apparaître la résistance la résistance ar permutation par contre après elle est sélectionnée par les pratiques et ça peut être en partie des conditions de sol qui sont plus favorables à ces espèces là ou ces individusl et et ça peut être surtout les les pratiques qui vont les faire augmenter en fréquence ça m'amène à la à une petite question aussi je euh je vois et je suis en contact avec des gens qui travaillent en Allemagne ou qui travaillent en Belgique je pense à des substituts au glyphosate entre autres avec des huiles essentielles des Belges qui sembleraient avoir des choses intéressantes est-ce que tu es tu as des informations là-dessus tu as parlé de bioherbicide tout à l'heure ou de disons de de champignons capable de détruire des graines est-ce que il y a des choses qui avancent sur ce dossier là tu as des tu as des infos donc ça ça avance mais honnêtement très lentement il y a des collègues chez nous qui travaill cette question là notamment avec les les Suisses là ouais Jean-Philippe guimin chez nous qui travaille cette question-là et ça a commencé au départ sur des solutions biodynamisées après sur des extraits d'huile essentielle après sur des champignons et notre approche c'était d'aller voir des adventistes dans les parcelles et de de prélever des adventistes qui étaient malades donc on détectait des symptômes sur les adventistes et on cherchait à identifier ce que c'était et on cherchait surtout à savoir si c'était pas des maladies de culture parce que en faire un pour en faire un biobicid à base de champignons faut qu'il soit hyper sélectif et honnêtement ça avance très lentement parce que c'est très difficile de trouver des organismes ou des molécules qui soient hyper sélectif des adventistes et qui est pas un spectre très large vis-à-vis des cultures mais il y a des travaux làd OK et et je par contre je je saurais pas dire à quelle vitesse ça va déboucher sur des produits homologués validés ou avec des essais en attendant faut qu'on casse la routine quoi ouais ça tu le dis tout le temps donc ok Jean- Philippe jean-philiip ça va être à toi ouais vas-y com comment on pourrait gérer la destruction du liseron quelle serait une un exemple du coup par exemple sur une rotation qu'on serait culture de printemps et d'hiver par exemple blé orge maïs et qu'on se retrouve avec du liseron qui est prédominant tous les ans voilà quel sera un exemple par exemple pour pour pouvoir le gérer alors leront des a des champs enfin parce qu'il y en a il y en a deux ils ont pas exactement la même biologie mais tu sais tu sais il le gros là le très gros avec des très grosses fleurs ok ouais je pense que c'est l' qui est relativement fréquent par ici en fait c'est une espèce on va pas pouvoir jouer sur la la compétition en passant au-dessus par des cultures parce que c'est une espèce qui rentre qui à un moment donné va monter bon on est on parle ici beaucoup de d'ACS et de réduction de travail du sol mais c'est une espèce où gratter le sol avec des dents vibrantes pour laisser les risumes à la surface du sol un peu à comme on faisait comme on fait sur des stratégies chien dent qui reste efficace mais ça veut pas dire qu'il faut le mettre de manière systématique on peut très bien imaginer une gestion ponctuelle en tout cas pas trop avec du disque et puis après par contre occuper l'espace occuper l'espace rapidement donc ça peut être sur un travail d'été où c'est un peu séchant faire remonter les risom à la surface du sol et occuper l'espace pour concurrencer mais probablement que ça prendra du temps enfin nous nous sur notre plateforme expérimentale on en a Lison des Champes plutôt que des E et honnêtement je trouve je pensais que ça allait progresser que ça allait être un problème très rapidement ça a pris du temps mais maintenant qu'il est installé je trouve que c'est compliqué de d'arriver à le faire baisser ouais ouais ouais ouais mais je pense qu'il faut le fragiliser avant de le concurencer sinon honnêtement il est installé il a des racines qui sont prises c'est ça et également si une adventiste arrive dans un système c'est que il y a des conditions que tu lui as donné donc aussi éliminer ces conditions là et c'est souvent c'est le liseron on va le trouver avec le le maïs avec de la fertilité et on va lui laisser de vraiment de l'espace c'est des tuteurs donc euh et c'est là que l'élevage apporte un un point extrêmement intéressant dans la gestion des adventistes parce que en fait euh on peut énormément modifier euh les rotations on a des possibilités à l'extrême euh alors que un séralier il est un petit peu bloqué et donc ça c'est euh ça peut être intéressant et des seréraliers mais si on n pas d'animaux on peut peut-être contracter avec des éleveurs et trouver des combines on peut peut-être faire des choses sympas.


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