Le lien entre carbone & fertilité des sols, avec Sébastien Roumegous

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Le 12 novembre 2020 : Sébastien Roumegous partageait avec les visiteurs du salon professionnel CAP AGROECO, une présentation des sols vivants, leur approche technique et opérationnelle.

Les sujets abordés seront : les concepts autour des sols vivants, le lien entre carbone et fertilité long terme des sols, l'impact des pratiques sur le fonctionnement des sols, et quel modèle agricole pour demain ?

Retrouvez l’intégralité de son intervention dans cette vidéo.


Sommaire

  • 03'34" : Des légumes sans travail de sol en bio ?
  • 04'57" : L'azote ce n'est rien, c'est le carbone qui fait tout !
  • 08'00" : Rencontre avec le réseau MSV.
  • 14'56" : Un cheminement biologique.
  • 16'28" : Passer du carbone à l'azote ?
  • 18'47" : Du carbone pour des services.


Transcriptions

nous allons parler agronomie on va

parler aussi dynamique humaine autour de
ce mariage qui se développe grâce aux
hommes et aux femmes qui les font tous
les jours c'est vraiment une posture qui
se développe depuis le terrain et donc
il ya de la science il ya la technique
mais aussi beaucoup d'empirisme et je
pense que c'est important dans ce type
de dynamique là de revaloriser

Afficher la suite

l'empirisme voilà l'empirisme ce n'est

pas quelque chose qui est qui n'est pas
de la science justement l'empirisme
c'est le démarrage de la science c'est
l'observation je vois que ça marche
je comprends pas bien pourquoi mais je
vais fouiller et donc dans ce maraîchage
là on a des choses qui sont un peu
antinomique parfois avec les séquences
technique quel tel qu'on a pu les
apprendre à l'école ou ailleurs on va
parler beaucoup de matière organique on
va parler d'abord massif ou d'apport
important on va voir quand est ce que ça
marche quand est ce que ça marche -
pourquoi des fois on a un temps de
latence pourquoi on a besoin de faire
cette transition
donc je vais démarrer tranquillement et
donc avec une petite présentation du
centre de développement de l'agro
écologie on se voit un peu comme un
spécialiste de la transition agro
écologiques
alors on va pas parler de gros mots
l'agroécologie l'agronomie l'agriculture
de la quatrième dimension la question
n'est pas là c'est derrière comme en
revient aux principes fondamentaux de
l'agronomie pour pouvoir produire
comment on renoue aussi avec les le
fonctionnement de la nature pour pouvoir
produire ça ne veut pas dire qu'on n'est
pas interventionniste c'est à dire qu'on
laisse les processus vivants se mettre
en oeuvre mais pour ça il ya une il ya
des séquences il a quand même des étapes
on peut pas tout faire tout et n'importe
quoi et l'idée c'est d'organiser cette
transition et donc on organise cette
transition auprès d'agriculteurs des
coopératives des collectivités des
privés du secteur agricole et
agroalimentaire
aujourd'hui on a trois pôles de services
recherche et développement où on fait
beaucoup d'expérimentations la plupart
tendue vers le semis direct la réduction
du travail du sol
et puis également de tout ce qui va
jouer sur comment dire faire jouer
justement ces principes naturels pour
nous permettre d'économiser des intrants
et avant l'agriculture avec une grande
efficacité énergétique puisque c'est un
peu ça l'idée
c'est comment je fais pour produire la
même quantité de nourriture avec le
minimum d'énergie que je consomme de
l'animation agricole auprès de groupes
de producteurs qui nous font confiance
et puis pas mal de consulting et de
formation et donc pour pouvoir organiser
cette transition et je vous conseille
aussi chez vous que ce soit avec nous
avec d'autres de toujours mettre en
oeuvre ces quatre axes là quand vous
voulez
confortablement aller vers une
transition qui soit sécurisé
la première chose capacité à faire du
diagnostic vous devez être en mesure
chez vous de faire des bons diagnostics
de sol ou être accompagnés pour ça c'est
pareil pour des diagnostics de paysages
comprendre comment les choses
fonctionnent et puis quel est le
programme à mettre en oeuvre pour
pouvoir aller vers des systèmes qu'ils
soient de même plus résilient de
l'accompagnement de la formation c'est
important de changer les cadres donc
c'est aussi pour ça qu'on produit ce
genre de journée c'est pour pouvoir
évoluer vers de nouveaux cadres
scientifiques techniques et puis
beaucoup d'expérimentation et des choses
on n'a pas besoin forcément
d'expérimenter pendant dix ans s'est vu
revu il ya deux choses mais on a besoin
de se caler un peu pendant un an pour
voir un peu comment les choses
réagissent voilà donc première
finalement intervention technique dudit
game sans travail de sol en bio cd
question qu'on peut se poser son travail
de sol avec une notion d'auto fertilité
aussi comment c'est possible pour
pouvoir rentrer dans le sujet je vais
vous parler un peu de com en moi j ai
cheminée et puis on va revenir à l'ia de
ça voilà quasiment une quasiment dix ans
où je faisais j'étais technicien en
maraîchage bio en bourgogne
et puis j'avais plein de jeunes
installés qui voulait faire de la
permaculture etc et je me retrouvais pas
bien forcément dans tous ces schémas
permacon c'est à dire que on va dire que
dans le principe le biomimétisme était
intéressant mais quand j'allais visiter
les fermes je voyais pas des légumes qui
produisait grand chose
donc c'est bien beau de se dire que je
veux tout faire avec la nature mais si
derrière j'arrive pas à sortir une kilo
de tomates par piégeurs un problème
donc derrière il ya cette notion de
hockey j'entends que la plupart des
jeunes installés des personnes qui
veulent devenir maraîchers veulent le
faire de façon complètement différente
mais comment le faire tout en produisant
du légumes de qualité professionnelle et
donc ça démarre un finalement 7
la première lumière s'est allumée aux
états unis singulièrement est donc là je
vous montre 7,7 diapos donc c'est alors
j'ai perdu le nom j'ai perdu l'endroit
vous m'excusez mais grosso modo c'est
j'ai récupéré photo et donc j'avais pris
des photos à cette époque là donc voyez
l'agriculteur au centre cette photo qui
est aux us et qui arrivent et qui me
prend par le col ce jour là et qui me
dit sébastien la zot c'est rien c'est le
carbone qui fait tout il faut que tu le
dises il faut que tu le communiqué et à
l'époque on se posait beaucoup de
questions est ce que le brf c'est bien
ou pas bien est ce que il faut avoir un
grand taux de matière organique ou
est-ce qu'il faut plutôt rester à des
taux de matière organique autour de 2%
et puis venir faire de la fertilisation
d'appoint c'est comme ça qu'on va faire
les meilleurs légumes etc etc
et cet agriculteur en me disant ça me
dit si tu travailles ton carbone
convenablement
tu vas réussir à pouvoir après produire
du légume confortablement mais il faut
construire ce statut organique au
démarrage et c'est des choses qu'on a
tous appris la question c'est comment le
mettre en oeuvre et aller jusqu'au bout
du système
parce que si on reste au milieu du gué
par exemple si on n'a peut-être pas le
taux de matière organique requis si on
n'a pas l'activité biologique requise
on restera de toute façon dans des
postures intermédiaires on va pas
forcément pouvoir se passer de travail
de sol pouvoir se passer de cette
certaine forme d'engrais donc ça c'est
intéressant et quand je me balade dans
son jardin mais voilà ce que je vois
donc des légumes qui ont une belle
gueule une qualité sanitaire
irréprochable alors qu'à 0 traitement
même pas des traitements bio etc
des cuivres des choses comme ça et puis
je vois que c'est très bien organisé et
donc zéro travail de sol
il ya 7 à 8 % de matière organique dans
ces sols et je mets la main dans ses
planches jeu l'enfance quasiment jusqu'à
la moitié de mon avant bras sans aucun
effort donc forcément le travail de sol
là dedans ça ne sert à rien et donc il
m'explique un peu ses méthodes et ses
méthodes c'est quoi ces premières étapes
je fabrique m'appeler
je fabrique ma planche ça veut dire quoi
ça veut dire que je crée une planche
surélevée et puis ensuite pendant quatre
ans je vais pas mettre de production
dessus mais je vais apporter énormément
de matière organique du fumier des
résidus végétaux il avait des débourrage
qui poussait tout autour de la ferme il
les couper et puis les amener sur sa
planche et puis quand il avait pour lui
monter ce statut organique
il se dit c'est bon bah plancher prête
maintenant je peux y aller sans
travailler sur le sens rien et puisqu'il
faisait c'est que chaque année il a
cumulé des résidus végétaux dans le
papier il en couper régulièrement
et puis les remettez sur sa planche et
ils cultivaient comme ça d'année en
année il a porté de temps en temps un
peu de fumier mais disons qu'on avait
cette ce cycle là du carbone qui était
toujours alimentés donc ça c'était on va
dire ma première touche la première
touche avec ce que j'appelais un peu
l'agronomie du carbone c'est à dire que
on va commencer à organiser sa pensée
autour de ce principe premier si le
carbone ne va pas tout le reste va
devoir être compensée par des actions
que je vais devoir faire si je règle le
problème du carbone je vais structurer
mon milieu de telle sorte à me régler
quasiment la plupart des problèmes tout
seul domaine
par contre ça demande de mettre en place
ce statut organique lui sa technique à
l'époque qui sans doute pas la seule à
mettre en oeuvre et vous le savez bien
c'était deux pendant quatre ans
construire ce statut organique ont passé
2 % 3 % de matière organique à 7 % de
matière organique
et puis deuxième rencontre donc avec
françois françois mulet vous connaissez
sans doute pour la plupart donc j'ai
pris des photos de son jardin c'était la
première fois que le visiter pareil donc
zéro travail de sol 0 apporte
fertilisants ou extrêmement peu sous
forme de compost et puis derrière des
cultures qui ont de la gueule
c'est à dire que ça produit et c'est
quand même quelque chose qui est
important pour ceux qui sont voilà en
ligne qui se souhaite s'installer qui
sont intéressés par la permaculture
la question fondamentale c'est de se
dire est ce que dans les modèles que
vous souhaitez reproduire ça produit
parce que si ça ne produit pas si ça
crache pas un peu du légume on a un
problème et donc on voit pareil dans ce
type de technique la zle solace ou est
toujours énormément couvert on a
beaucoup d'apports de matières
organiques et vous le voyez en bas à
droite
vous avez une typologie de sol qui et
grumeleuses qui est noir des résidus
végétaux plus ou moins décomposer
et donc on a un ensemble de techniques
qui se met en place donc là c'est pareil
aucun travail de sol 0 sert-il isation
et puis des maths des taux de matière
organique qui vont dépasser 5
donc on commence à retrouver une sorte
voilà deux lignes directrices autour de
ces techniques là où on va aller
rapidement vers un taux de matière
organique élevée mais derrière qu'est-ce
que ça induit en termes de processus
on va le regarder ensemble alors voilà
donc ça c'est en sol plus argileux ça
marche quand même hein donc on pourrait
toujours se dire si les sols sont très
argileux c'est des techniques qui vont
mal marché vous savez on a toujours
cette tendance à se dire que ça marche
mais chez le voisin
ça marche pas forcément chez moi parce
que j'ai sur le trop ceci ou trop cela
trop sable trop argileux trop limoneux
au final maintenant un sol très argileux
ça marche et on voit qu'on a encore une
ligne rouge
un fil rouge de ces techniques là des
sols toujours couverts alimenté avec
énormément de carbone il céda paille
donc on a ces notions la très importante
de cyclage du carbone sur la parcelle
qui deviennent quelque chose de crucial
et puis en plus intéressant puisque
derrière ça nous permet de limiter le
désherbage ça tout un tas d'aspects
intéressant dans le rhône ici on est sur
les transitions plus progressive mais
vous voyez c'est sous serre 0 travail de
sol des réductions d'apport d'engrais
bon là il ya toujours du bouchon qui est
utilisé mais sans doute qu'on pourrait
le faire maintenant avec beaucoup moins
0 travail de sol transition progressive
en cinq ans avec des couches toujours 4
5 cm de brf de la paille qui vont se
succéder selon les cultures
on a vu que là on avait une multiplicité
de suc de culture sur lesquels ça marche
très bien
là on a des bêtes on a de la salade on a
vu de la tomate etc
donc on voit que ça marche toujours de
la même manière 0 trahie de sol etc
mais derrière on a 5 % de moa on a
travaillé ces matières organiques on a
fait des apports et voilà les structures
de sol auxquelles on peut accéder donc
ça c'est sûr deux fermes différentes
on a sous serre à gauche on est en plein
champ à droite
là ce sont des structures de sol qui
sont excellentes
elles sont travaillées par l'activité
biologique et c'est ce qu'on va
rechercher
on va rechercher des structures de sol
qui permettent de supporter on va dire
qui permet d'avoir une grande proportion
de porosité cette porosité n'est pas
mécanique et les biologie
donc on voit bien que si je veux de la
porosité biologique je dois avoir et
bien évidemment des êtres vivants qui me
la fabrique comment je nourrissais êtres
vivants mais je vais les nourrir avec
des résidus végétaux divers et variés on
a vu du bois on a vu de la paille on
pourrait parler de fouet on commence à
rentrer dans une mécanique qui est
essentielle qui est la nutrition par le
carbone pour pouvoir accéder à une
structure de sol favorable et puis
derrière si j'ai 5 % de matières
organiques et si je prend en compte que
je vais avoir autour de 40 50 unités
d'azoté par pourcentage de matière
organique qui sera minéralisée tous les
ans mais si j 5 % de matière organique
derrière je vais faire 250 300 unités
d'azoté qui vont circuler dans mon
système et je commence à accéder à cette
fameuse auto fertilité donc on voit bien
qu'on a quelque chose qui est toujours
reliée à ce fameux cycle du carbone
et quand on dit la zone derrière le
carbone et tout ça veut pas dire que les
autres n'a pas d'importance mais on peut
fabriquer de la zot à partir du carbone
donc ça c'est le lien avec la matière
organique mais on verra tout à l'heure
notamment avec l'intervention de
françois que au delà de ça il ya tout un
cortège d'êtres vivants qui permettent
aussi de venir fixer de l'azoté
naturellement ici vous avez un sol à 25%
d'argile 7 % de matière organique
vous avez quasiment du terreau voilà et
on a une seule à 25% d'argile voilà ce
qu'on arrive à faire dans un sol à 25%
d'argile avec 7 % de matières organiques
et on a quasiment 100% de terre fine
donc là dedans ça ne sert à rien de
venir travailler le sol et on a derrière
volant d'auto fertilité qui est
intéressant là on est sur le même sol à
3 % de matière organique dans une serre
à côté qui a été entre guillemets
convertis aux marcheurs se livrent
depuis moins longtemps
eh bien on voit bien que la porosité la
structure n'est pas la même donc il ya
dans ces techniques
une réussite qui est lié quand même à la
photo de matières organiques puis à
l'état du sol
in fine et au démarrage pourtant ici ça
fait quand même 2 ans que des apports
ont été faits est-ce qu'ils ont été
faits de façon assez massive
est-ce qu'ils ont été fait de la bonne
manière est ce que le fait devenir les
maîtres toujours qu'en surface
quand j'ai un sol qui démarre à 2 % de
matières organiques 2% et demi avec 25%
d'argile c'est suffisant toutes ces
questions là il faut se les poser et
c'est parce que vous vous posez ces
questions là par rapport à un bon état
des lieux un bon diagnostic de votre sur
le départ vous allez pouvoir cheminer
convenablement
globalement il ya des stratégies qui
vont être toujours 100% gagnante c'est à
dire que si vous partez 2 % de matière
organique
le fait de pouvoir venir en apporter de
façon un peu massive dès la première
année vous permettra de gagner du temps
il faut le faire dans on va dire le bon
schéma 1 on en parlait tout à l'heure
juste avant le démarrage des soldes trop
engorgé en eau des sols trop sec
il ya vraiment une dynamique derrière à
venir prendre en compte et cette
dynamique c'est une dynamique qui est
liée aux conditions de vie de votre
activité biologique
ici un autre exemple on est derrière
prairie on a voulu juste payet planter
des choux derrière prairie donc j'avais
ce que les chouans premières années
après conversion c'est la bonne culture
on peut se poser la question mais ce qui
est certain c'est qu'on est en prairie
dégradé hydromorphes avec des structures
de sol qui était quand même plutôt
dégradée
donc derrière je cherche à venir mettre
en place les principes du msv
mais je ne vais pas vérifier si ma
prairies elle est compacte et ou pas
compact et donc derrière dents et je ne
sais pas le taux de matière organique de
ma prairie parce qu'elle peut très bien
être en dessous de 3% selon comment
était gérée donc ce qui est essentiel
c'est de venir faire ce diagnostic là
cet agriculteur il aurait pu faire des
apports importants de carbone au
démarrage l'enfouir démarrer ses
cultures comme ça si sa prairie par
exemple n'étaient pas de bonne qualité
au démarrage
donc tout ça est lié au diagnostic et
savoir observer décidé est important
c'est tout ce qu'on va faire durant
cette journée cet après midi notamment
où on se rassure pas la sueur sur le
terrain de pouvoir commencer à rentrer
dans ce diagnostic pour mettre en place
une séquence techniques qui vous
permette d'arriver à des légumes qui
poussent bien et qu'ils soient dans de
bonnes conditions de 2 pouces
donc le cheminement logique de ce
maraîchage ça va être de dire je veux
arrêter avec ma porosité mécanique je
fabriquais de la porosité biologique
donc quand vous avez une bonne pour
auditer biologique vous mettez la main
dans votre sol et vous n'avez pas besoin
de venir forcer et vous allez voir de
suite derrière ce que ça va vous
apporter
c'est à dire naturellement une porosité
suffisante pour pouvoir planter vos
légumes vous avez parmi les activités
biologiques les plus importants je les
ai mises et à droite on n'en parle pas
souvent parle souvent des bactéries on
parle souvent de choses mais le lombric
est essentiel c'est que si vous n'avez
pas de lombrics dans votre système pour
passer du carbone azote rapidement ça
est compliqué et puis le champignon qui
est capable de venir dégradé des
quantités de carbone importantes et
notamment quand on a un rapport c'est
sur un élevé donc le défi c'est de
passer la porosité mécanique à porosité
biologique
ça passera toujours par un seul principe
la plante va convertir l'énergie du
soleil la transformer en énergie
chimique qui va être consommée par cette
activité biologique que vous apportiez
sous forme de brf de paille ou de
couverts végétaux qui arrive quand même
maturité
ça peut marcher tout aussi bien la
question des couverts végétaux en
maraîchage on se reposera cet après midi
est ce que c'est les choses les plus
adaptées en tout cas pour du maraîchage
petites surfaces c'est pas forcément
dans tous les cas on va passer par du
résidu végétales et donc c'est toujours
le végétal qui a réussi par la
photosynthèse à venir capter cette
énergie du soleil à la restituer dans
des chaînes trophiques et c'est là quand
même l' axe principal de travail dans ce
type de système de production donc passé
du carbone azote
c'est globalement avoir une chaîne
d'animaux qui viennent des composés de
carbone dans cette chaîne d'être vivant
on va se poser la question
2 est-ce que la chaîne alimentaire est
en place ou pas dans votre sol si vous
partez derrière par exemple des cultures
céréalières plutôt intensive et que vous
mettez votre jardin dedans ou que vous
passiez derrière une prairie poussantes
en bon état vous n'avez pas avoir les
mêmes les mêmes schémas donc vous allez
avoir dans cette chaîne trophique qui
représentait ici une myriade d'être
vivant vous avez les bactéries les
champignons qui sont les plus petits
êtres vivants mais qui sont finalement
les grands transformateurs
c'est eux qui vont transformer
finalement la matière qui vont la dga
des la casse et la rendre disponible
et en fait qu'elle soit qu'ils soient
libres dans le sol ces bactéries aussi
l'opinion qu'ils soient dans tractus
digestif de votre père de vote vers de
terre ou d'autres êtres vivants c'est
toujours les bactéries champignons qui
font le travail
le ver de terre cuite un grand
catalyseur c'est à dire qu'il va avoir
cette capacité à venir disséminés
largement notamment ces micro organismes
dans le profil et surtout il va faire
comme une vache quasiment vos doigts sur
le manche du foin n'ai plus 24 heures
plus tard elle vous fait attendre et
elle vers de terre c'est la même chose
il va vous mangez de la paille et puis
très rapidement après va faire des
tueries culte qui sont riches en
éléments nutritifs sans le ver de terre
c'est quasiment impossible d'asseoir un
système qui soit stable et qui
permettent de pouvoir fonctionner
convenablement donc votre capacité à
apprécier si vous vers de terre sont là
ou pas là est importante parce que dans
notre phase de transition
si vos verres de terre à des cycles
notamment sont trop faible nombre vous
allez avoir un démarrage de votre sol
qui va être compliqué voilà on verra
tout à leur commune trimestre pour
revenir mais grosso modo une population
de vers de terre année 6 commence à se
restructurer au bout de deux ans trois
ans voilà votre curriculum riche en
éléments nutritifs
voilà c'est juste pour illustrer un
beaucoup d'azoté de phosphore de
potassium du magnésium de calcium et
tout ça au service de vos cultures et
comme vous le remonte en surface
donc en gros c'est extrêmement
intéressant de se poser la question du
seuil
donc vous voyez bien votre diagnostic
autour des lombrics votre capacité à
voir s'ils sont vinci sont pas là à les
alimenter convenablement avec justement
voilà des résidus végétaux divers et
variés va être la clé de votre système
alors comment ça marche
la dégradation de votre biomasse
végétale fraîche pour pouvoir commencer
à construire un statut organique de
votre sol qui sont suffisants première
chose il faut que vous sachiez
différencier les différents composants
de ces matières organiques donc on à la
biomasse végétale qui est composé de
lénine et de composer complexe de
cellulose de protéines de sucres et de
composer soluble grosso modo la
cellulose les sucres est composée
solution rapidement venir être
minéralisée le reste line in composé
complexe r la partie dure de vos
végétaux va se transformer en humus et
donc grosso modo pour simplifier parce
que ça sert à rien de se compliquer la
vie
la matière sèche la quantité de matière
sèche va vous permettre de comprendre le
rendement humus que vous aurez quand
vous allez appliquée que ce soit du brf
de la paille ou autre chose
donc ce rendement humus il est géré par
un on va dire un coefficient qui
s'appelle le coefficient calquer le
rendement humus de vos matières et donc
si je prends un exemple simple si vous
prenez 40 tonnes de brf brut
ça va vous faire 20 tonnes de matière
sèche lequin ses 60 % ça peut monter à
80 on va prendre cette référence là et
donc ça ou fabriquent 12 tonnes du mus
dont 40 tonnes de bérets vous paraît que
fabrique 12 tonnes d'humus la question
c'est combien de 12 tonnes du musée ou
fonds en termes de pourcentage de
matières organiques et commandant le
transit au travers de vos lombrics de
l'activité biologique au sens large
ça va vous permettre de devenir
finalement réhausser la quantité des
trayons vous aurez dans le sol donc on
va partir de façon très simple et je
vais aller rapidement puisque ça vous
pousse à vous est présenté sans doute en
détail tout à l'heure grosso modo tout
ce qui va avoir un c'est sur une faible
aura peu de lénine et aura un taux de
matière sèche qui sera faible
tout ce qui aura un effet sur aisne
élevé aura un taux de lénine élevé
matière sèche élevé et derrière un
rendement humus élevé d'où l'importance
si vous avez arrêt aussi rapidement
votre taux de matière organique de
travailler sur des matières qui auraient
trait carbonée même si des fois c'est
antinomique avec on va dire les cours
d'agro on va dire classique qui peuvent
être enseignées
parce que les cours des groupes
classiques ont peur de cette fameuse
phase haute mais comprenez que si vous
avez une quantité d'êtres vivants
suffisante et notamment les lombrics
dans notre sol vous allez pouvoir
rapidement dégradée ce carbone et
permettent de le transformer et le
transformer en éléments qui vont servir
vos plantes
d'autre part si vous avez trop peu de
matière sèche vous allez avoir une
quantité d'organismes décomposeurs dont
les lombrics font partie qui vont être
trop faible c'est important de
réalimenter ces êtres vivants qui ont
besoin de matière sèche de paille de
bois pour pouvoir se développer
les champignons n'en a parlé ils sont
importants ils se nourrissent d'éléments
ligne donc si vous avez trop peu
d'éléments ligneux en apport dans votre
plan de en matière de ferti vous allez
pas forcément avoir beaucoup de sept de
ces champignons donc derrière si on
cherche du lombric sont chargés
champignons on doit travailler
avec des éléments assez suresnes élevé
avec un taux de matière sèche élevé qui
vous permettra de rapidement construire
ce fameux statut organique de votre sol
donc c'est la paille c'est d'hubert fc
des écorces et du bois tout ce qui va
être fumier compost et le reste va
plutôt rentrer dans la gamme de
fertilisants quasiment après si vous
avez du fumier de haras avec un 6 sur
aisne de 50 ça commence quand même à
être quasiment que de la paille mais
voilà donc il faut pouvoir raisonner ça
de façon un peu logique et c'est vrai
sortir des sentiers battus de commencer
à travailler aisément avec ces matières
très carbonnais a qu'un c'est sur un
élevé
donc si je prends un exemple un
centimètre de brf
brut 1 ça vous fait 40 tonnes de brf
brut 1 cm si vous en mettez 10 cm ça
vous fait 400 tonnes de brs brut soit
200 tonnes de matière sèche 120 tonnes
d'humus et grosso modo ça vous fait re
+2 et demi plus 3 % de matières
organiques s'ils voulaient diluée sur 30
cm donc vous voyez c'est des quantités
qui sont importantes mais ça vous permet
d'accélérer le temps est derrière
devenir reconstituer votre chaîne
trophique reconstituer cette chaîne
d'être vivant qui va pouvoir passer du
carbone azote de façon plutôt aisés donc
premier objectif finalement c'est faire
prendre le relais à l'activité
biologique augmenter rapidement votre
taux de matière organique pour arriver à
un seuil de fonctionnalités pour vos
sols vos outils c'est le brf la paille
et le foin qu'il faut venir mettre en
quantité suffisante et derrière ça plein
davantage ça vous permet de limiter le
désherbage sur vous augmenter la
rétention en eau ça vous montre le taux
est de mot ça vous nourrit votre réseau
alimentaire du sol est donc cet ensemble
là est extrêmement important et va vous
permettre globalement devenir maîtriser
votre milieu des stratégies qui peuvent
être très différentes en plein champ
sous abri en sol très argileux entre
limonest outre et sableux ou un sol très
des parts et d'un sol très dégradés ou
un sol qui est déjà on va dire avec 5 %
de matières organiques vous n'allez pas
avoir les mêmes stratégies à mettre en
place votre premier outil ça sera votre
bon sens votre capacité de diagnostic et
donc c'est pour ça que les interventions
suivantes et les interventions au chant
de cet après midi vous permettront
normalement d'avoir votre palette
d'outils en tous les cas d'avoir un
aperçu des postures des itinéraires
techniques possibles et aussi
voilà du bon sens qu'il faut appliquer
après aussi à ses recettes
donc pour que ça puisse fonctionner et
que votre activité biologique puisse
prendre le relais par rapport à des
activités mécaniques ou des apports
d'être en extérieur voilà je vous
remercie de votre attention et puis on
va donner la parole tranquillement aux
autres intervenants si vous avez des
questions vous pouvez les poser
et sinon je leur passe là la parole
merci sébastien on a deux petites
questions oui par rapport à ton
intervention
on nous demande si la matière organique
carbonées que tu as lu a parlé et elle
malgré tout encore port et dans les
premiers centimètres du sol
alors ça ça dépendrait alors donc la
question c'est est est ce que la matière
organique il faut l'incorporer ou pas
mais je dirais ça dépend d'où vous
partez si vous partez d'un milieu qui
est trop dégradée
vous pouvez avoir par exemple
d'anciennes friches industrielles vous
pouvez avoir des sols qui sont issues de
systèmes de production vous avez une
assise en taux de matière organique qui
va tomber à 1,5 pour cent là il va
falloir penser sans doute à
l'incorporation pour pouvoir fabriquer
un milieu favorable sur 10 ou 20 cm par
contre vous pouvez avoir derrière cet
effet là si vous n'avez pas votre
population de lombrics ces fameuses fin
d'azoté
la question fondamentale c'est
l'itinéraire de transition c'est à dire
que si vous apportez ces quantités de
carbone importante et que vous apportez
en même temps une quantité d'azoté ce
soit avec du compost du fumier qui vient
compenser il ya une sorte de un peu une
sorte de loi à 50 50
en termes de tonnage de matières vous
allez compenser cette fin d'azoté avec
de l'apport d'azoté et puis il faut pas
oublier également que dans le bois il y
à de l'azoté et quand vous en mettez des
grandes quantités à partir du moment où
le cycle du carbone ce fait il va être
libéré
la question fondamentale en fait c'est
qu'elle est votre profil de
minéralisation et la minéralisation elle
est liée à la chaleur mais aussi à l'eau
c'est à dire que si vous êtes vous fait
votre incorporation à des moments où
vous avez un sol trop froid et pas d'eau
ou de l'eau un sol trop froid vous allez
avoir une cinétique de dégradation qui
va être mauvaise et donc vous commencez
à vous fabriquez des problèmes donc la
question fondamentale c'est la gestion
de l'humidité du sol
donc il va falloir garder un sol humide
pour avoir une profil de minéralisation
qui soit bon et puis il faut
l'incorporer si vous avez des sols qui
sont dégradées à des moments où la
chaleur va revenir comme ça vous avez
chaleur plus humidité et vous allez
activer votre minéralisation est donc
derrière lui me fication la dégradation
et vous allez avoir moins de concurrence
vis-à-vis de vos cultures et après la
question c'est quand vous faites cet
enfouissement
vous n'allez pas forcément mettre des
cultures avec des trop fort besoin vous
pouvez par exemple mettre déjà une bâche
en toile tissée qui va permettre le
réchauffement accéléré votre sol
vous pouvez mettre par exemple des
courges ou d'autres types de cultures
qui sont avec des espacements assez
large est derrière vous allez avoir
moins de problèmes si vous avez vraiment
peur bon à prévoit l'achat que sa
posture françois donnera sa posture tout
à l'heure si vous avez vraiment peur
vous compenser avec une poignée de
bouchons et puis derrière vous allez
avoir très peu de problèmes ça vous
permet de sécuriser et de vous et
réconforté mais globalement la question
fondamentale ça va être la
minéralisation la cinétique de
dégradation de cette matière organique
si vous partez sur une prairie
poussantes a déjà 3 4 % de matières
organiques avec suffisamment de lombrics
c'est pas forcément besoin d'enfouir
faut passer directement en couvrant vous
planter et puis les choses vont se
déroule très bien
le plein champ elle sous serre va se
dérouler différemment aussi serre sous
serre vous avez beaucoup plus de chaleur
beaucoup plus de minéralisation est donc
derrière vous avez des cycles qui
s'accélère donc avec beaucoup moins de
problèmes de ce type par exemple de ce
fameux stand azote qui pourront se
produire sous serre donc on est beaucoup
plus confort voilà on a une seconde
question justement way qui nous demande
sous serre quelles précautions
particulières faut-il prendre pour
entretenir le cortège biologique chaîne
trophique de décomposition et de
minéralisation sous serre sous serre
sous serre en fait ces gâteaux là c'est
super simple en fait à mettre en place
un système est sous serre d'ailleurs
c'est là où ça marche le mieux
il suffit de il suffit de d'alimenter
avec suffisamment de paille de bois etc
chaque année et vous aurez de toute
manière une vallée avant une dégradation
qui va se faire seule c'est à dire par
exemple dans l'exemple que j'ai pris sur
les serres ans qui se font dans le rhône
la donc vous avez vu avec les salades
etc où il y avait les bêtes sur les
photos pour vous pourriez revenir en
fait là il ya eu une transition qui a
été progressive on était déjà sur un sol
à 3 % de matière organique
l'agriculteur avait pas forcément envie
de juste alimentée par le dessus en
disant je vais pas travailler le sol
parce que dans sa culture il travaillait
plutôt le sol et il s'est dit je vais
aller progressivement donc qu'ils
enfouissent est à 10 cm à chaque fin de
culture son bois où sa taille
et puis ça y est allé tout seul en fait
mais on avait déjà de toute manière
l'activité biologique suffisante et si
vous l'avez l'entretiennent suffit en
rajoutant de la matière organique
voilà donc matières organiques fraîche
de type bois de type paille de type fois
on s'en fout la question c'est de
nourrir cette activité biologique
suffisamment et donc on peut garder en
tête
on va dire un indicateur 15 20 tonnes de
matière sèche
chaque année qui va être apportée par
vos divers paillage suffit à entretenir
une activité biologique qui va être
assez fonctionnel en fait voilà donc 15
20 tonnes de matière sèche donc ça veut
dire quoi on a fait les calculs en a
fait une formation cette semaine
grosso modo pour pouvoir alimenter tous
à 80 tonnes de brf qui viennent sur la
ferme pour 1800 m² de serres et ça
suffisait à gérer intégralement
l'ensemble des cycles voilà donc ça vous
donne un peu un ordre de grandeur donc
ça veut dire quand même derrière il faut
trouver un sourcing en bois en paille
qui soit stable
ça c'est quand même un choeur de sujets
quand on passe sur ces techniques là
c'est que vous devez avoir une
alimentation il faut qu'on vienne vous
livrer tous les ans une quantité quand
même assez importante de résidus
végétaux là quand on parle 80 tonnes
pour aller 1800 mètres 2000 m² de serres
c'est quand même pas rien on n'a pas
l'habitude de faire venir sa sur une
ferme habituellement
donc ça c'est important et ça devient un
critère dans votre installation qui est
essentielle
ou allez trouver cette matière pour
pouvoir tous les ans venir alimenter vos
sols on va voir une dernière question de
jordan tu me demandes si tu as des
exemples de réussite sur sol sablonneux
alors les soirs c'est marrant mais c'est
fou quand on a des discussions avant
qu'ils sont qui sont en relation avec
les questions qui arrive donc les sols
sableux on en parlait en fait je reviens
à cette cinétique de minéralisation et
puis au maintien de l'activité
biologique
si on prend par exemple un lombric c'est
quand ces conditions on va dire idéal
c'est 12 13 degrés minimum et puis après
80 % d'humidité
c'est à dire que si vous redescendre
vous redescendez trop en humidité dans
vos sols le ver de terre avoir tendance
à descendre et donc il va plus faire son
action et nous ce qu'on veut c'est avoir
une action qui soit continu des lombrics
tout au long de l'année donc ça veut
dire que dans les sols sableux la clé ça
va être d'avoir une gestion de
l'irrigation quasiment sûr irrigation
par rapport en ferait le goutte-à-goutte
devient quasiment quelque chose qui peut
être à proscrire on a plutôt passé en
micro irrigation pour avoir une bonne
humeur station du sol et donc derrière
la question fondamentale au delà de dire
sol sableux ou passable c'est l'humilité
de monsols je dois maintenir une
humidité alors dans certains ont mis en
milieu plutôt océanique
on a des profils de pluviométrie qui
permettent d'avoir quelque chose qui est
on va dire assez régulier toute l'année
et puis on a une minéralisation qui est
beaucoup plus régulière dans des milieux
plus continentaux comme ici d'ailleurs
où quand on a un acte itude on commence
à avoir des fois du vrai sec
et puis du vrai froid etc et puis donc
derrière il faut pouvoir gérer via
l'irrigation correctement notamment
l'été parce qu'on avait peur de
sécheresse des fois qu'ils sont
extrêmement intenses pour toujours avoir
de l'humidité dans les sols dès que vous
allez perdre cette humidité ou si vous
avez des variations humide pas humide
humide pas humide
vous allez avoir dans votre machine
biologique des arts et des reprises des
arts et des reprises voire même des
mises en dormance c'est à dire que bon
le lombric il est pas con quand ils
voient que c'est trop sec pendant trop
longtemps il va voir plutôt tendance à
réduire son activité pour revenir à des
moments où il est sûr de pouvoir ne pas
être en danger puisqu'il peut pas
réguler son humidité interne il peut pas
réguler sa température externe il le
fait c'est les conditions du milieu qui
lui permettent de réguler ça donc c'est
à vous de gérer ces conditions du milieu
pour permettre cette réactivité
biologique de perdurer
voilà est quelque chose qui est
important à prendre en compte c'est que
les êtres vivants du sol n'ont pas de
système de régulation de température
interne
donc c'est à vous de gérer les
conditions du milieu pour leur permettre
de s'exprimer
voilà


Annexes

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