Cuscute sur betterave

Bioagresseur - Cuscute - Betterave sucrière

Cuscute (Ephytia-INRAE)

Plante parasite qui se nourrit en prélevant ses nutriments via les parties végétatives de sa plante hôte. Ses graines peuvent survivre 10 ans en dormance dans le sol.

Symptômes sur la betterave

Présence d’un enchevêtrement de fils jaune-orangé s’enroulant autour des feuilles et pétioles. Les fils s’ancrent aux pétioles de la plante grâce à des organes suçoirs.

Freine ou stoppe la croissance des plantes parasitées.

Apparition par foyers mais peut rapidement devenir envahissante du fait de sa forte capacité de multiplication végétative et germinative.

Période de présence

Période de présence :

J

F

M

A

M

J

A

S

O

N

D

Juin à novembre.

Méthode d’observation

Du stade 8 feuilles à la récolte

Observer la présence d’un réseau filamenteux jaune-orangé.

Conseils de gestion technique et agronomique

Lutte préventive :

Rotation longue

Nettoyage des outils de travail et des aires de stockage

Brûlage et paillage des foyers d’attaque (parcelle) avant la fructification de la cuscute

Désherbage de la parcelle et des bordures

Utiliser des semences certifiées ou exemptes de toutes graines de cuscute

Eviter l’implantation de légumineuses dans les zones contaminées

Filtres dans les conduites d’irrigation et d’aspiration

Facteurs favorables :

Plantes hôtes à proximité : luzerne, pomme de terre, soja, lin, haricot, tabac, asperge, carotte, aubergine, poivron, melon, amarante, chénopode, liseron des champs, arroche, betterave sauvage

Aires de stockage non nettoyées à proximité

Niveau de pression

Faible : parcelle non atteinte lors des 2 dernières rotations

Moyen : parcelle précédemment attaquée dont les foyers et leurs plantes hôtes ont été détruits

Fort : 1er foyer observé dans la parcelle ou parcelle non nettoyée lors de la dernière attaque

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.